VESTIGES DE GUERRE
Un parcours en forêt des Andaines
Ce parcours, au départ de l’Office du tourisme, est long de 2 600 m, en incluant une boucle plus petite, de 1 300 m, et va jusqu’au carrefour de l’Épinette via le chemin des Treize neiges, en passant par le chêne Lancelot et celui du Roi Arthur. Au fil de l’itinéraire, plusieurs aspects sont abordés : stockage de carburant, dépôt de munitions, garages à chars, bâtiments pour prisonniers de guerre.
Partenariat
Après les salutations du maire Oliver Petitjean, c’est Christian Clément, responsable ONF de l’Unité Territoriale du Bocage, qui a présenté le circuit. A ses côtés, Gautier Guérin, directeur de l’agence régionale ONF Basse Normandie et Dominique Saussey, en charge de la filière Tourisme et Mémoire pour le Comité Régional du Tourisme en Normandie, l’organisme qui a fourni le logo D Day Normandie présent sur les panneaux et pupitres qui jalonnent le parcours.
Ce matériel d’information dévoile, en plusieurs thèmes et en trois langues, le parcours et relate l’histoire de la station lors de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que l’origine des vestiges encore visibles aujourd’hui. Pour en faire le détail, étaient présents plusieurs partenaires de ce projet : Michel Rapeau, passionné d’histoire contemporaine et président de la Fédération Ornaise du Tourisme de Randonnée, Jean-Joseph Lelouvier, autre passionné et greeter au service de l’Office du tourisme, dont l’hôtesse Delphine Guérin a aussi largement contribué au projet, et David Capps-Tunwell, ancien sous-officier de la Royal Navy. Tous quatre et la famille Delorisson ont contribué activement à l’apport intellectuel et historique de ce parcours, tout comme, sur le plan financier, le département de l’Orne, la Ville de Bagnoles-de-l’Orne-Normandie, l’ONF et la Fédération ornaise de tourisme et de randonnée. Le projet, initié en juin 2014, a coûté 18 000 € HT.
Outre le détail du parcours, Christian Clément a souligné « l’implication de l’ONF dans l’aspect touristique de la Forêt d’Andaine. Elle est vaste mais recèle peu de vestiges historiques remarquables. L’ONF, qui souhaite donner une image diversifiée de son action, hors de la seule gestion sylvicole, travaille à la préservation et à la promotion des sites existants, dont celui inauguré aujourd’hui. L’implantation a été choisie pour allier le foisonnement des vestiges sur place à la proximité immédiate de la station et la facilité du stationnement pour les promeneurs ».
David Capps-Tunwell était le mieux placé pour parler des bombardements au-dessus de la station lors de la guerre, et a cité les recherches menées tant aux archives départementales d’Alençon qu’à celles de l’US Air Force en Alabama et des archives britanniques et allemandes. Le greeter bagnolais, quant à lui, expliqué le nom des Treize neiges, avant que tous ne partagent le verre de l’amitié.