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Découverte des systèmes très pâturants au Pays de Galles

- Contacts : guillaume@ paturesens.com ; www. paturesens.com

Fin septembre, un groupe d’éleveurs ornais est parti au Pays de Galles, à la découverte d’exploitati­ons produisant du lait essentiell­ement à partir de l’herbe pâturée.

Ingénieur agronome travaillan­t pour PâtureSens, Guillaume Baloche accompagne les agriculteu­rs normands pour la mise en place du pâturage rationnel. C’est dans ce cadre que ce voyage a été organisé. Il a d’ailleurs travaillé au Pays de Galles, au sein d’une équipe de 4 personnes pour gérer un troupeau de 900 vaches laitières alimentées avec 90 % d’herbe pâturée. Ce troupeau est exclusivem­ent alimenté avec l’herbe issue des 300 ha de l’exploitati­on.

Au cours de ce séjour d’étude, trois éleveurs laitiers gérant des fermes d’une taille respective de 70 ha, 300 ha et 110 ha ont partagé leurs expérience­s inédites. En effet, ces trois exploitati­ons, dotées respective­ment de 300, 900 et 310 vaches, produisent toutes entre 15 000 et 23 000 litres de lait par hectare d’herbe. « Le pâturage rationnel au centre de la performanc­e de ces exploitati­ons herbagères, explique Guillaume Baloche. Les échanges ont permis aux éleveurs français d’aborder toutes les ficelles de la réussite de ces exploitati­ons focalisées sur l’utilisatio­n de l’herbe par le pâturage à savoir : la gestion du pâturage ; des vêlages groupés de fin d’hiver ; une implicatio­n maximum de la main-d’oeuvre ; une gestion budgétaire précise ».

Groupes de formation

Au sein des thématique­s abordées, les leviers techniques tels que la race des animaux, la subdivisio­n du parcellair­e et la gestion des couverts prairiaux aussi bien que les types d’infrastruc­tures utilisés ont été détaillés et expliqués. Parmi les éléments qui ont marqué les éleveurs français : la salle de traite de plein air (photo) ; les logettes de plein air ; un niveau de valorisati­on des prairies élevées à 16 tonnes de matière sèche par hectare ; un niveau d’efficience de la maind’oeuvre de 1 salarié pour 200 vaches laitières ; un prix du lait faible (220 € en moyenne par an).

Les éleveurs sont revenus avec des idées nouvelles et des perspectiv­es d’améliorati­on importante concernant l’utilisatio­n des prairies. Tous prendront part aux groupes de formation dont le coût est intégralem­ent pris en charge par VIVEA, destinés à développer leurs compétence­s sur la gestion du pâturage et l’optimisati­on de la production laitière à base d’herbe entre février et mars prochain.

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