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Le casse-tête du choix du site de la Maison de santé continue

Les médecins, les maires, et la Cdc parviendro­nt-ils à se mettre d’accord concernant le site de la future maison de santé à Gorron ? La question, posée en fin de conseil, mercredi soir, a relancé le débat.

- Guillaume Jeanne

La maison de santé de Gorron devait se trouver entre le collège Francis-Lallart et l’école publique. C’était ce qui avait été évoqué en conseil municipal, en juillet. Depuis, cependant, à nouveau, rien n’est sûr. « On a du mal à trouver une concordanc­e de vue entre tout le monde », lâche Stéphane Sicot, l’un des élus en charge du dossier, maire de Fougerolle­s-du-Plessis, et luimême médecin. « Cela veut dire qu’on n’en sait rien ».

Pas de bâtiment

Le maire de Gorron, JeanMarc Allain, enchaîne. « Nous avions délimité cette zone qui avait, semble-t-il, beaucoup d’avantages, dans un croisement, avec une large place et des accès ». Un parking pouvait être créé.

Pourtant, les médecins ont estimé que ça ne leur convenait pas. « On m’a dit qu’ils avaient refusé parce que la commune n’avait pas proposé de bâtiment dessus », indique une déléguée communauta­ire.

À côté de la pharmacie

Aujourd’hui, plus rien donc n’est certain, « Je renouvelle ma propositio­n d’installer la future Maison de santé à côté de la pharmacie de la Colmont, place du Champde-Foire, lance Jean-Claude Girault. Il reste encore de la place pour installer de nouveaux médecins, avec trois niveaux. Deux niveaux pour les profession­nels, et un 3e, des logements pour accueillir des stagiaires, médecins, dentistes, infirmiers ».

Concernant le projet actuel, entre l’école publique et le collège, Jean-Claude Girault affirme ne pas comprendre « pourquoi, ici, on cherche à séparer médecin et pharmacie, alors qu’à Mayenne, ils font la stratégie totalement inverse. Même si ma propositio­n coûte un peu plus cher, je pense que c’est la meilleure formule. On aménage le centre bourg, on bouche une dent creuse (espace vacant inutilisé entre les deux bâtiments), et on peut accueillir les profession­nels et les patients ». L’idée est reprise par Jean-Marc Allain. « Si les médecins vont ailleurs, le bâtiment sera vide, il est vrai que ce n’est pas la bonne solution ».

Autour de la table

Le dossier est actuelleme­nt au point mort. « Je ne désespère pas, on va trouver une solution », conclu Bruno Lestas, président de la Cdc du Bocage Mayennais. Pour en découdre, la Cdc a donc décidé de mettre bientôt tout le monde autour de la table : représenta­nts de la Cdc, maires, et médecins.

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