Le Publicateur Libre

Les Davy passent la main

- Ouvert du mardi au samedi, 8 h-19 h, le dimanche 8 h-13 h. Menu à 5 € tous les jeudis. Concert à Ciral vendredi 28 octobre à 20 h 30. Place : 5 €, enfant 6-12 ans : 3 €. Buvette et gâteaux.

L’associatio­n Génération­s-mouvement du secteur de Carrouges organisait, lundi 10 octobre, une balade sur la commune de Joué-du-Bois. Les 47 marcheurs se sont réunis dans la cour du manoir avant de se répartir sur des itinéraire­s de 9 km, 5 km ou juste un tour de bourg, sous ciel gentiment ensoleillé.

Sylvie et Christian Davy, charcuteri­e, traiteur, « après 26 belles années carrougien­nes pleines de richesses et de rencontres » ont organisé un cocktail de remercieme­nt pour leurs clients et amis avec lesquels ils se sont, reconnaît-on unanimemen­t, « beaucoup investis dans l’animation de la commune et la vie du bourg ».

Avant de partir vers d’autres horizons, ils ont présenté leurs successeur­s : Annick et Sébastien Bourdon-Bagot. Sébastien a fait sa formation de boucher charcutier traiteur en Savoie et a déjà été quatre ans à son compte dans le Sud-Manche. Ils ont travaillé au mois d’août avec les Davy « pour aller dans la continuité avec les mêmes produits ».

Sébastien confie qu’il entend participer à un maximum de concours, comme l’a fait Christian. Ils ne connaissai­ent pas la région mais ont été conquis par « la beauté de la forêt et les paysages ». Ils ont aussi estimé la proximité à équidistan­ce de moyennes et grandes villes : « On est ici au milieu de tout le monde et c’est bien desservi. Sur le plan touristiqu­e, il y a le château mais c’est aussi un carrefour ».

« Se bouger », c’était le leitmotiv de Pascal Leconte, président de l’associatio­n musicale carrougien­ne, lors de l’assemblée générale mercredi 19 octobre. Professeur de piano, accordéon et synthé, il explique : « Se bouger, c’est permettre à des élèves de participer à des concours, c’est organiser des stages et des concerts, créer des ateliers d’orchestre, quitte à y passer des soirées ».

Car il faut, dans une petite école de musique rurale, répondre à toutes les demandes, toutes les ambitions : des plus modestes comme la maîtrise d’un instrument pour le plaisir de faire de la musique avec d’autres, aux plus hautes comme préparer l’entrée au conservato­ire classique, avec toutes les nuances entre les deux.

Les finances, présentées par la trésorière Monique Dhuis, sont saines jusqu’à présent grâce à des subvention­s qui risquent de faire défaut à l’avenir si les communes rurales ne soutiennen­t pas l’associatio­n. Monique Dhuis recense toutes les aides dont les familles peuvent bénéficier et les épaule dans leurs démarches si besoin.

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