Les Davy passent la main
L’association Générations-mouvement du secteur de Carrouges organisait, lundi 10 octobre, une balade sur la commune de Joué-du-Bois. Les 47 marcheurs se sont réunis dans la cour du manoir avant de se répartir sur des itinéraires de 9 km, 5 km ou juste un tour de bourg, sous ciel gentiment ensoleillé.
Sylvie et Christian Davy, charcuterie, traiteur, « après 26 belles années carrougiennes pleines de richesses et de rencontres » ont organisé un cocktail de remerciement pour leurs clients et amis avec lesquels ils se sont, reconnaît-on unanimement, « beaucoup investis dans l’animation de la commune et la vie du bourg ».
Avant de partir vers d’autres horizons, ils ont présenté leurs successeurs : Annick et Sébastien Bourdon-Bagot. Sébastien a fait sa formation de boucher charcutier traiteur en Savoie et a déjà été quatre ans à son compte dans le Sud-Manche. Ils ont travaillé au mois d’août avec les Davy « pour aller dans la continuité avec les mêmes produits ».
Sébastien confie qu’il entend participer à un maximum de concours, comme l’a fait Christian. Ils ne connaissaient pas la région mais ont été conquis par « la beauté de la forêt et les paysages ». Ils ont aussi estimé la proximité à équidistance de moyennes et grandes villes : « On est ici au milieu de tout le monde et c’est bien desservi. Sur le plan touristique, il y a le château mais c’est aussi un carrefour ».
« Se bouger », c’était le leitmotiv de Pascal Leconte, président de l’association musicale carrougienne, lors de l’assemblée générale mercredi 19 octobre. Professeur de piano, accordéon et synthé, il explique : « Se bouger, c’est permettre à des élèves de participer à des concours, c’est organiser des stages et des concerts, créer des ateliers d’orchestre, quitte à y passer des soirées ».
Car il faut, dans une petite école de musique rurale, répondre à toutes les demandes, toutes les ambitions : des plus modestes comme la maîtrise d’un instrument pour le plaisir de faire de la musique avec d’autres, aux plus hautes comme préparer l’entrée au conservatoire classique, avec toutes les nuances entre les deux.
Les finances, présentées par la trésorière Monique Dhuis, sont saines jusqu’à présent grâce à des subventions qui risquent de faire défaut à l’avenir si les communes rurales ne soutiennent pas l’association. Monique Dhuis recense toutes les aides dont les familles peuvent bénéficier et les épaule dans leurs démarches si besoin.