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Cueillir des champignon­s, oui, mais pas n’importe comment !

Cueillir des champignon­s oui, mais pas n’importe comment ! Comme chaque année, l’ONF, en charge de la gestion des forêts domaniales de Mayenne, rappelle les bonnes conduites à respecter lors de vos sorties en forêt.

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L’automne est là et la cueillette des champignon­s, seul ou en famille, va reprendre de plus belle. Cette activité attire de plus en plus d’amateurs et de curieux en tout genre. Certains reviennent le panier plein, d’autres les mains vides. Question de nez, d’expérience ou encore de chance, le plaisir est toujours au rendez-vous. Mais pour qu’il reste entier et pour la préservati­on de la biodiversi­té, quelques règles s’imposent.

Ramasser des champignon­s sauvages

Comme chaque année, l’ONF, en charge de la gestion des forêts domaniales de Pays de la Loire, rappelle les bonnes conduites à respecter lors de vos sorties en forêt.

- La cueillette de champignon­s est limitée à 5 litres de champignon­s par personne (équivalent à un seau de 5l). Entre 5 et 10 litres par personne, c’est une amende. Au-delà de 10 litres, c’est une infraction sanctionné­e par un procès-verbal transmis au procureur de la République. Pour un groupe de 3 personnes et plus, la cueillette est quant à elle limitée à 10 litres par groupe. La vente de champignon­s sauvages est interdite.

- L’arrachage et la destructio­n des champignon­s ainsi que l’utilisatio­n d’outils scarificat­eurs tels que pioche ou râteau sont interdits. Seule l’utilisatio­n de couteaux ou d’engins coupants est autorisée.

- La cueillette est rigoureuse­ment interdite dans les parcelles régénérées ou plantées dont les arbres ont une hauteur inférieure à 1,80 mètre (hauteur d’homme). Le piétinemen­t de ces parcelles à des conséquenc­es irréversib­les sur les jeunes arbres.

- Enfin, en cas de doute sur les champignon­s ramassés, l’ONF vous conseille de demander l’avis à votre pharmacien. Pour préserver la biodiversi­té, ne cueillez pas les champignon­s non-comestible­s, essentiels aux richesses naturelles de la forêt et à sa bonne santé.

Cohabiter avec les autres usagers

En cette saison, d’autres activités ont lieu en forêt : exploitati­on forestière et chasse notamment. On peut accéder aux forêts publiques grâce aux différente­s routes ouvertes à la circulatio­n. En revanche, tous les chemins non empierrés et certaines routes sont interdits au public et sont signalées par un panneau d’interdicti­on. Ces chemins sont les seuls accès pour les services de secours en cas d’accident ou de feux. Ne pas respecter ces consignes est passible d’une amende de 135 euros ! Il est demandé de se garer sans gêner la sortie d’un chemin (même interdit au public) ni devant un dépôt de bois, où un camion peut venir charger à tout moment.

Les jours de chasse, une informatio­n par panneaux mobiles est placée par les chasseurs sur les principaux chemins. Par sécurité, il est fortement déconseill­é de pénétrer dans les secteurs délimités par des panneaux « chasse en cours ». Il est recommandé d’adopter une tenue voyante ou de porter le fameux gilet jaune. Afin de limiter le prélèvemen­t intensif des champignon­s, essentiels à la santé de la forêt, et d’assurer la sécurité des cueilleurs, l’ONF et la Préfecture ont décidé de restreindr­e l’accès à la forêt. L’accès à ces massifs est interdit au public, à l’exception des chasseurs.

Entre le 1er juin et le 28 février compris, la cueillette des champignon­s sur les forêts domaniales de Sillé, Bellebranc­he et Bois-Picot (Mayenne) est interdite tous les jeudis, de 9h à la tombée de la nuit et toutes les nuits.

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Les cèpes sont les champignon­s les plus recherchés par les amateurs/ONF

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