Meubles Gontier, c’est fini : 30 salariés licenciés
Malgré des visites, des rencontres, l’entreprise des Meubles Gontier a été contrainte à la fermeture, au mois d’octobre dernier. La fin d’une histoire presque centenaire.
Les Meubles Gontier, c’est fini. L’entreprise, fondée en 1920, a mis la clef sous la porte. « Les salariés ont été licenciés », précise le maire de Landivy, Jean-Pierre Dupuis.
Trois mois
Que s’est-il donc passé ? En juillet dernier, le tribunal administratif de Laval s’interrogeait sur la capacité de l’entreprise à pouvoir rembourser ses dettes. En effet, la société avait encore 300 000 € à rembourser, suite au plan de licenciement de 40 salariés qui était survenu en avril 2014. Le tribunal avait alors placé les Meubles Gontier en situation de liquidation judiciaire. Cela signifiait que l’entreprise avait trois mois pour trouver un repreneur. Faute de quoi, la société entrerait dans un processus de fermeture.
Il y avait de bons espoirs. Le maire de Landivy confiait, en août dernier, qu’il était « modérément optimiste », de même que le liquidateur judiciaire. Des repreneurs sérieux semblaient intéressés par l’affaire. Pourtant, malgré des visites et des rencontres, à plusieurs reprises, aucune suite n’a pu être donnée. « Les salariés n’ont pas suivi une des offres de reprise », a indiqué Eric Weiler, ancien directeur de l’entreprise. De même, « l’un des projets d’offre arrivé trop tard n’est pas allé jusqu’au bout ».
Vente aux enchères
Au total, 30 salariés ont donc perdu leur emploi. Ils pourront être convoqués par le liquidateur pour des entretiens de licenciement qui les amèneront vers un CSP (Contrat de sécurisation professionnelle). A travers ce CSP, ils pourront vraisemblablement être reclassés, les professionnels des Meubles Gontier étant appréciés pour leur travail de qualité.
La question concerne maintenant le devenir des locaux et des dernières productions. Une vente aux enchères est prévue « La mairie suit le dossier de très près », précise Jean-Pierre Dupuis. « Elle n’hésitera pas à user de toutes ses prérogatives pour bloquer des cessions qui n’auraient pas son agrément. De plus, elle appuiera tout projet sérieux de reprise d’une activité (dans le bois ou autre) sur le site ». La date exacte de la vente aux enchères n’est pour le moment pas connue, mais elle pourrait intervenir fin novembre.