Entre recueillement et devoir de mémoire
La population est venue en nombre vendredi 11 novembre pour la commémoration du 98e anniversaire de l’Armistice signé en 1918.
Après la messe célébrée à l’église de St-Front par le père Thierry Hénault-Morel qui, dans son homélie a insisté sur le rôle que « nous » devions avoir à l’égard des populations émigrées qui fuyaient la guerre, le cortège s’est rendu au monument aux morts de Saint-Front pour un dépôt de gerbe.
Au carré militaire du cimetière de La Croix-des-Landes, c’est à un instant de recueillement que le maire a invité la foule à participer. Revenu à l’hôtel de ville et précédé de la clique des pompiers et du groupe mémoire du collège Jacques-Prévert encadré par Emmanuel Fourré, professeur de français, le cortège a traversé le centre ancien pour se rendre au monument aux morts de la place de la Liberté.
Ponctué par le cérémonial militaire, la lecture des messages du secrétaire d’Etat aux anciens combattants et de l’association des anciens combattants, la cérémonie s’est terminée par la remise de décorations (voir ci-contre). Après avoir regagné le parvis de l’hôtel de ville, les autorités civiles et militaires ont félicité les porte-drapeaux et la clique des sapeurs pompiers. Avant de se rendre à la salle Rougeyron, les musiciens ont donné une aubade à l’intention des autorités et de la population.