Transmission des fermes : des solutions existent pour vous aider
Un bon nombre d’agriculteurs arrivent à l’âge de la retraite sans savoir comment transmettre son outil de travail et parfois, sans savoir à qui. Des réunions d’information sur ce sujet ont été organisées dans le Bocage Mayennais.
Animée conjointement par l’ADEARM (Association de développement de l’emploi agricole et rural en Mayenne), le PAIT (Point accueil Installation Transmission) des Pays de la Loire et la CIAP 53 (la Coopérative d’installation en agriculture paysanne de la Mayenne), la réunion a permis de répondre à un maximum de questions que peuvent se poser les agriculteurs dans cette situation.
Une trentaine de participants ont écouté les conseils de Coline Josse, mais aussi le témoignage d’un jeune couple, Gilles et Ana Bridier, qui a repris une exploitation récemment. Les points importants à retenir sont les suivants. Premièrement, il faut « anticiper sa réflexion, indiquent Gilles et Ana Bridier. Cela veut dire se préoccuper de la transmission de sa ferme très tôt avant l’âge de la retraite : 52-53 ans semble être l’âge idéal ».
Tester avec les stages
Deuxièmement : « se faire accompagner dans sa réflexion : les associations et organismes sont là pour aider à construire le projet de transmission ». Troisièmement, « bien identifier les démarches à effectuer concernant la retraite », peutêtre salutaire. Quatrièmement, « proposer son exploitation à la reprise ».
Enfin, lorsque tout ceci est effectué, il vient deux dernières étapes : « tester avant de transmettre : le stage peut permettre de s’assurer du bon choix du repreneur (stages de parrainage, salariat…) ». Et celle du soutien à la transmission au moment du passage à l’acte. « La valeur sentimentale des terres fausse l’idée que l’on se fait de sa valeur réelle et de la valeur réelle de l’entreprise », termine Gilles Bridier. Ce point très important a été immédiatement confirmé par les différents intervenants.
L’exemple d’un jeune couple