Les élèves de 1re S rencontrent un chercheur du Généthon
Ingénieur de recherche au laboratoire pharmaceutique Généthon, Karine Poulard était au lycée des Andaines, mercredi 16 novembre, pour transmettre aux lycéens de 1re S des informations sur les maladies génétiques.
Généthon est un laboratoire pharmaceutique à but non lucratif, basé à Evry dans Essonne, qui, grâce au financement de l’AFM (Association Française contre les Myopathies), financée elle-même par les dons obtenus en France lors du Téléthon, finance la recherche médicale sur les maladies génétiques. Ce laboratoire met au point des médicaments de thérapie génique permettant d’apporter aux malades des gènes qui se substituent aux gènes malades ou manquant dans l’ADN du patient.
Des maladies, et des métiers
En première partie de cette intervention, qui s’est déroulée en présence de Jean-Noël Pruvost, coordinateur du Téléthon sur l’Ouest ornais, Karine Poulard a expliqué ce que sont les maladies génétiques, leurs origines, les symptômes et conséquences sur le corps et l’évolution de ces maladies qui, pour 80 % d’entre-elles sont rares. Elle a rappelé qu’une maladie est considérée comme étant rare lorsqu’elle concerne 1 naissance sur 2 000.
Bien que rares, ces maladies atteignent beaucoup de monde car leur nombre est de 6 000 à 8 000. « Elles concernent donc plus de 3 millions de personnes en France et 30 millions en Europe. On considère au final qu’une personne sur 20 est porteuse d’une maladie génétique rare et que 50 % des malades ont moins de 19 ans ». L’intervenante a expliqué les moyens thérapeutiques mis en oeuvre pour lutter contre ces maladies qui, si l’on naît avec, peuvent se déclarer à différents moments de la vie, de la naissance à l’âge adulte. Ces maladies ne sont pas contagieuses. Comme l’indique leur nom, elles sont transmises par les gènes du père ou de la mère lors de la procréation.
Dans un second temps, Karine Poulard a présenté les différents métiers que l’on rencontre dans les laboratoires afin d’éclairer les lycéens sur le choix de leurs futures formations après l’obtention du BAC. En effet, si en classe de 1re, de nombreux lycéens ont une idée du métier auquel ils souhaitent se former, nombreux sont ceux qui hésitent encore ou ne le savent toujours pas. Outre le fait d’être instructive, ce genre d’intervention peut, chez certains jeunes, déclencher ou révéler des vocations.