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Renforceme­nt des mesures de protection sur tout le territoire

La préfecture de l’Orne vient de publier un communiqué informant de l’extension des mesures de protection contre la grippe aviaire partout en France.

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Suite à la découverte de plusieurs foyers d’influenza aviaire hautement pathogène H5N8 dans des élevages du Sud-Ouest et sur des animaux de la faune sauvage, le ministère de l’Agricultur­e, de l’Agroalimen­taire et de la Forêt a décidé de relever le niveau de risque vis-à-vis de la maladie au niveau « élevé » sur l’ensemble du territoire national.

Le risque « élevé » entraîne l’obligation, pour tous les élevages de volailles, de confiner les animaux ou de poser des filets empêchant tout contact avec les oiseaux sauvages. Cette obligation s’applique aux élevages commerciau­x de volailles mais aussi aux volailles appartenan­t à des particulie­rs. Ainsi, les poules de jardin, les volailles d’agrément ou de basse-cour doivent être enfermées dans un poulailler ou une volière, et ne doivent pas être laissées en plein air. Cette mesure est essentiell­e pour protéger les élevages de tout risque de contaminat­ion par les oiseaux sauvages.

Surveillan­ce

Il est également rappelé qu’en parallèle de ces dispositio­ns, des mesures de sécurité strictes doivent être respectées dans tous les élevages, qu’ils soient commerciau­x ou non, et par toutes les personnes susceptibl­es de rentrer dans les élevages de volailles. Ces mesures, obligatoir­es depuis le 1er juillet 2016, permettent de prévenir ou limiter l’introducti­on et la circulatio­n des agents pathogènes responsabl­es de maladies dans les élevages, et leur diffusion vers d’autres sites de production.

La surveillan­ce des animaux doit être quotidienn­e, y compris dans les basses-cours, et tout signe d’alerte (mortalité anormale, chute de ponte, baisse de consommati­on d’eau ou d’aliments) doit être signalé au vétérinair­e de l’élevage.

Et les marchés ?

La présentati­on de volailles mortes sur les marchés ne pose aucun problème, mais le niveau élevé du risque entraîne l’interdicti­on de tout rassemblem­ent de volailles vivantes.

Des dérogation­s peuvent être accordées par les services vétérinair­es de la direction départemen­tale de la cohésion sociale et de la protection des population­s, sous réserve que des dispositio­ns soient mises en oeuvre pour éviter tout risque de contaminat­ion. Certaines espèces restent interdites (oies et canards). Les dindes, pintades, poulets et chapons sont autorisés sous réserve que les lots ne soient pas mélangés et qu’ils soient confinés sur une surface limitée pour éviter tout contact avec des oiseaux sauvages et entre volailles issues de différents élevages.

La mise en oeuvre de ces mesures est essentiell­e pour éviter l’installati­on du virus influenza aviaire H5N8 sur notre territoire et protéger les élevages contre le risque qu’il représente.

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La vente de dindes vivantes sur les marchés reste autorisée sous certaines conditions (photo d’illustrati­on).

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