A Ambrières, l’eau meilleure qu’en bouteille
Le SIAEP COMAVA (Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable de la COlmont, MAyenne, VArenne) a obtenu un label reconnu : l’Aquaplus service.
Le label Aquaplus service, crée il y a 4 ans, récompense au niveau national les meilleurs syndicats d’eau. Il n’est attribué que si l’excellence est obtenue. Le jury d’expert est constitué de l’Agence de l’eau, de l’Onéma et de la Fédération des canalisateurs.
Seulement 15 en France
Le SIAEP COMAVA, qui s’occupe de l’approvisionnement en eau de plus de 7 500 personnes, principalement autour du bassin de vie d’Ambrières, a envoyé une candidature. « Nous avons envoyé un dossier, effectué une visite à Lyon, et accueilli un inspecteur », détaille Marcel Barbé, président.
En ce mois de décembre 2016, le Label a été obtenu. « Une performance, sachant que seuls 15 autres services d’eau l’ont réussi en France », s’enthousiasme Jean-Pierre Bacilly, responsable STGS (Société de Travaux, Gestion et Service). « Nous construisons une eau, nous la purifions, puis l’enrichissons aussi en minéraux. L’obtention de ce label, c’est la récompense pour l’ensemble des travaux que nous effectuons depuis de nombreuses années ». Les évaluations ont porté sur trois volets : la qualité du service pour l’usager, la gestion du service, le respect de l’environnement.
Trois éléments propres au SIAEP COMAVA ont été déterminants. « Nous avons un poste de radio relevé par abonné, nous effectuons beaucoup de travaux réseau (NDLR : un renouvellement de 1,5 % du réseau par an environ, lorsque la moyenne est de 1,25 %). Enfin, la qualité de l’eau, qui dépend de l’analyse d’une cinquantaine de paramètres, a été certifiée pure à 100 % ».
L’eau est bonne
Le label est décerné pour 5 ans, de 2016 à 2021. Au delà, il faudra recommencer à envoyer un dossier de candidature et continuer de travailler au même niveau pour l’obtenir une seconde fois. En attendant, les abonnés de ce secteur disposent « d’une eau au moins aussi bonne que l’eau en bouteille, et même supérieure », conclut Jean-Pierre Bacilly.