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763 interventi­ons en 2016 pour les gendarmes de Domfront

L’inspection annuelle de la Cob (Communauté de brigades) de Domfront a eu lieu lundi 30 janvier, en présence des élus des 24 communes rattachées aux trois brigades de Domfront-en-Poiraie, Messei et de Passais-Villages.

- N.G.

A cette occasion, le lieutenant Xavier Houbart, chef de la Cob de Domfront, a rappelé que la compagnie de gendarmeri­e de Domfront était formée des Cob de Domfront-en-Poiraie, Flers et La Ferté-Macé, d’un PSIG (Peloton de surveillan­ce et d’interventi­on de la gendarmeri­e) et d’une brigade de recherche, placés sous le commandeme­nt du chef d’escadron Laurent Caudan.

La Cob de Domfront compte un effectif de 21 gendarmes, mais seuls 18 postes sont pourvus. « Les remplaceme­nts prennent du temps pour des raisons de formation qui n’ont pas permis de combler les postes vacants », explique le lieutenant Xavier Houbart.

Des missions

Au cours de l’année 2016, la Cob de Domfront a accompli ses différente­s missions de protection de la population (sécurité et tranquilli­té publique), de surveillan­ce quotidienn­e du territoire et recherche renseignem­ent pour faire face à l’état d’urgence et aux risques d’attentats contre la population (surveillan­ce des lieux de rassemblem­ent, opération de contrôle de flux, recherche des signes de radicalisa­tion).

Elle a dû faire face à des mouvements sociaux (crise agricole), gérer les troubles de l’ordre public et effectuer des interventi­ons de secours aux personnes.

763 interventi­ons

Côté chiffres, la Cob totalise 630 interventi­ons (610 en 2015) ou 763 en ajoutant celles du PSIG. Les causes sont diverses : accidents, cambriolag­es, différends familiaux, dégradatio­ns, incendies, personne ivre, vols de matériels (pots catalytiqu­es, d’outillages). « Nous avons eu peu d’atteintes volontaire­s physiques. En revanche, les violences intrafamil­iales, les infraction­s économique­s et financière­s, les escroqueri­es notamment sur internet ont augmenté », précise le lieutenant Houbart. La gendarmeri­e forme des personnels sur les nouvelles technologi­es pour faire face à cette nouvelle délinquanc­e ».

Concernant les risques routiers, pas de zones accidentog­ènes. La majorité des accidents se déroule sur les routes départemen­tales entre 8 h et 20 h. En cause : la vitesse, l’alcool, le défaut de maîtrise du véhicule.

Des objectifs

Pour 2017, la Cob de Domfront entend poursuivre ses objectifs de protection des personnes (augmentati­on des contrôles, sécurisati­on des lieux de rassemblem­ent), lutte contre la délinquanc­e de proximité (cambriolag­es, vols de véhicules…), police de la route (lutte contre la délinquanc­e routière), actions de prévention en direction des personnes âgées, des écoles (risques liés aux attentats, à internet, à la consommati­on de drogue, permis piéton) et des entreprise­s.

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Les militaires de la Communauté de brigades de Domfront.

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