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La peur du grand méchant loup opère toujours

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Lundi 23 janvier, une convention de disponibil­ité a été signée entre son employeur, l’Una du bocage ornais, basée rue de la Fontaine, à Flers, et le Sdis de l’Orne (Service départemen­tal d’incendie et de secours). Elle permet de déterminer les conditions de départ en interventi­on et la formation sur le temps de travail. Un partenaria­t important pour le lieutenant JeanPaul Lechevalli­er, chef du service promotion du volontaria­t. « 96 % des sapeurs-pompiers de l’Orne, soit environ 1 400, sont des volontaire­s. S’il n’y a pas de mise à dispositio­n par les employeurs alors, il n’y a pas de secours ». Jeudi 26 janvier, les élèves du groupe scolaire Lancelot et des écoles de La Chapelle-d’Andaine ont assisté au spectacle de la compagnie Toutito Teatro aux communs du château.

Dans la programmat­ion de l’Office départemen­t culturelle de l’Orne destinée aux jeunes publics, la troupe Toutito Teatro a accueilli les écoliers pour son spectacle intitulé Un peu plus loin dans les bois. Pour la séance en matinée, ils étaient 72 des écoles de La Chapelle-d’Andaine puis une bonne soixantain­e l’après midi, des écoliers de CP, CE1 CE2 du groupe scolaire Lancelot.

Claire Pottier se rend disponible à chaque fois qu’elle le peut, lorsqu’elle est en repos ou la nuit jusqu’à deux heures avant de commencer son travail. « S’il y a une interventi­on qui se prolonge, je peux avoir du retard. Grâce à cette convention, mon employeur est au courant que ça peut arriver ». Toutefois, pendant son activité, elle ne peut pas se mettre en disponibil­ité. « Si j’apporte des soins à une personne, je ne peux pas partir comme ça ». Le Sdis s’adapte à toutes les situations profession­nelles mais aussi à la vie privée de ses volontaire­s. A noter que la jeune femme assure également un week-end de garde par mois pour les sapeurs-pompiers.

La convention permet aussi de

Une variation

L’histoire, qui parle de galettes, de petit pot de beurre et de grand méchant loup est très connue. Seulement, cette foisci le loup ne mange pas mère grand. C’est une variation. Sandrine et Adam les comédiens de la troupe Toutito Teatro sortent les crocs et s’attaque à un grand faciliter le temps de formation. Claire Pottier, sapeur 2e classe, est déjà formée pour le secours à personne. Elle va poursuivre son apprentiss­age pour pouvoir partir sur des incendies. « Fin mai, je devrais avoir fini ».

100 à 200 volontaire­s à recruter

Viviane Briens, directrice de l’Una du bocage ornais, se réjouit d’avoir parmi ses employés une sapeur-pompier volontaire. « Nous sommes dans une démarche de prévention des risques. Claire Pottier pourra sensibilis­er les autres salariés. Nous souhaitons qu’elle soit une référente », note-t-elle.

C’est donc un partenaria­t qui satisfait tout le monde. Le lieutenant Jean-Paul Lechevalli­er classique de la littératur­e de la jeunesse pour mieux le faire redécouvri­r.

« Le Petit Chaperon rouge est universel. Le but est d’explorer l’univers sensoriel de ce conte, de partir à la découverte du monde extérieur, de se frotter tout en douceur à la peur du loup. Pour faire en profite d’ailleurs pour souligner qu’il reste « encore 100 à 200 personnes à recruter ». Si l’Ouest du départemen­t est plutôt bien couvert, ce n’est pas le cas de secteurs comme L’Aigle, Le Sap ou encore Vimoutiers. « Pour devenir sapeur-pompier volontaire, il faut avoir entre 18 et 60 ans, être en bonne santé et avoir un peu de disponibil­ité », souligne l’officier.

L’Una du bocage Ornais, quant à elle, emploie 250 profession­nels au service de la personne. 1 700 habitants sont aidés sur les territoire­s de Flers, Athis-de-l’Orne, La Ferté-Macé et Juvigny. passer les messages, le langage sans parole du théâtre visuel et gestuel est utilisé, ainsi que le travail des mains et le son », explique Sandrine, la comédienne.

L’histoire finit bien puisque le loup et le petit chaperon rouge dansent un slow langoureux à la fin ! Emotion, suspense et frisson constituen­t leur marque de fabrique. À fin du spectacle, les écoliers intrigués n’ont pas hésité à poser des questions aux deux artistes.

72 élèves du groupe scolaire Lancelot ont pu profiter, dès le 13 janvier dernier, d’un séjour en classe de neige dans les Alpes. C’est avec excitation, impatience mais aussi un peu de stress que les élèves de CE2-CM1-CM2 sont montés dans le car qui les emmenait dans les Alpes au Collet d’Allevard (1450 m) vendredi dernier, 13 janvier. Après avoir voyagé toute la nuit, les élèves sont arrivés sur les hauteurs de Chambéry au petit matin, découvrant au fur et à mesure du lever du jour, les paysages magnifique­s qu’offraient les chutes de neige tant attendues.

Joies du ski

Les enfants accompagné­s de 8 adultes ont séjourné 7 jours sur place dans une structure agréée qui leur a permis de découvrir la montagne l’hiver. En plus de pratiquer le ski, ils ont pu s’essayer à la randonnée en raquettes.

Ils ont également abordé différente­s notions sur les cristaux de neige, les avalanches, la survie en montagne, et bien sûr de la vie en collectivi­té à partager au quotidien dans ce cadre enchanteur.

Ce projet a pu voir le jour grâce à la motivation des enseignant­s et à leur implicatio­n totale, ainsi que celle des accompagna­teurs. Il en ressort une grande satisfacti­on d’avoir pu concrétise­r ce projet, en particulie­r grâce aux partenaire­s habituels que sont l’APE et les collectivi­tés qui ont contribué à apporter les aides financière­s indispensa­bles.

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