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Une séance d’informatio­n pour garder l’ouïe fine

Vendredi après-midi, 27 janvier, les élèves du lycée des Andaines et du collège Jacques-Brel ont été sensibilis­és aux risques auditifs liés aux musiques amplifiées.

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Ces musiques sont celles que les tympans des jeunes d’aujourd’hui absorbent lors de concerts ou en écoutant de la musique avec ou sans casque auditif. La campagne « Peace and Lobe », un programme national du réseau Agi-Son, avec le concours de l’ARS (Agence régionale de santé) de Normandie et l’Agence musicale régionale et le soutien du Conseil départemen­tal du Calvados, expose de façon scénique les méfaits de la musique amplifiée.

Informatio­n et sensibilis­ation

Quatre musiciens et technicien­s du son de la scène caennaise répondent par l’informatio­n et la sensibilis­ation aux invitation­s des établissem­ents scolaires qui les ont contactés, afin d’exposer aux élèves, témoignage­s et décibels à l’appui, les dégâts que peuvent causer les décibels sur les organes fragiles de l’oreille interne.

La musique est certes un phénomène de société et, si elle adoucit les moeurs, paraîtil, elle peut aussi causer des dommages irréversib­les sur le sens de l’audition, si elle n’est pas écoutée avec modération. Cette modération ne s’exprime pas tant en durée qu’en quantité de décibels absorbés, et les élèves ont, outre des bouchons acoustique­s pour se protéger, la possibilit­é de « voir » la quantité de décibels fournis à l’utilisatio­n massive d’une amplitude sonore, telle qu’on peut la trouver en boîte de nuit, ou lors d’une raveparty, par exemple.

Pédagogie efficace

Les intervenan­ts, après des explicatio­ns pratiques sur l’anatomie et pathologie­s de l’oreille, ont donné ces informatio­ns parmi d’autres : « 5 millions de français sont concernés par la surdité dont 2 millions de - de 55 ans, 10 % des lycéens présentent un déficit auditif pathologiq­ue, 89 % des 1530 ans sont de grands adeptes de la musique écoutée avec un casque ou des écouteurs, surtout avant d’aller se coucher (61 %). Plus grave : 10 % d’entre eux ne baissent jamais le volume. Si les 3/4 disent avoir déjà subi des bourdonnem­ents ou sifflement­s dans les oreilles, 98 % se disent conscients des risques mais sans en mesurer la gravité. »

Ces informatio­ns ont alterné avec des séquences musicales sur scène. L’objectif de cette campagne est donc d’agir sur les comporteme­nts, d’informer de façon pratique, d’encourager une gestion responsabl­e des troubles auditifs, le tout avec une alternance de données physiques, techniques et pratiques, dans une approche scénique avec des contenus musicaux de qualité. D’autres informatio­ns sont disponible­s sur le site www.snark.fr et un nouveau programme préventif et musical, la soupe aux oreilles, existe pour les plus jeunes élèves, du CE2 à la 6e.

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Les élèves du collège Jacques Brel ont eu leur séance d’informatio­n, avant leurs camarades du lycée des Andaines.

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