La merveilleuse invention par la Cie des Enfants perdus à Alençon
La beauté, mais pour quoi faire ? : telle est la question fil rouge de cette création de Laurent Cottel, programmée par la Scène nationale 61.
Année 2141. Six chercheurs en génétique de l’évolution s’affairent dans leur labo ultramoderne sous le regard omniprésent de « l’oeil ». Ils cherchent l’antidote capable d’enrayer un désastreux processus qui conduit progressivement le monde à sa perte.
Quelques générations auparavant, en 2015, le docteur Schumacher-Belliacourt inventait une incroyable pilule antivieillissement. Si les premières générations ont bien réagi au traitement, la 8e a montré des signes d’anomalies, et la 9e ne grandira pas au-delà de l’âge physique de 11 ans.
Experts adulenfants
Dans un décor modulable, six enfants au look futuriste se glissent dans la peau de Delalande, Scott, Okaïmi, Caliente, Kelisen et Roshan Sagar, une brochette de professeurs en quête de sens. Malgré les réticences et les frousses de chacun, ces experts « adulenfants » se jettent à corps perdu sur les chemins escarpés de la vie.
La Compagnie des enfants perdus pose un regard amusé et critique sur notre course à la beauté idéale. La jeunesse pour aller où ? Notre vie aurait-elle un sens, sans cet irrémédiable compte à rebours ? Un conte d’anticipation fantastique au plus proche de nos divagations actuelles !