Une aire sécurisée de covoiturage en projet
Lundi, le premier conseil municipal de l’année s’est intéressé aux questions d’urbanisme. Par ailleurs, la commune d’Ambrières recherche des subventions pour créer une aire de covoiturage.
Modification du PADD. La commune doit renouveler les définitions de son PADD (Plan d’aménagement et de développement durable) dans les grandes lignes. Le dernier datait de 2001. De nouvelles normes obligent aujourd’hui à le définir en quatre grands axes, initialement baptisés : terres de ruralité, terre de vie, terre d’excellence, terre de richesse environnementale. Le maire, Guy Ménard, a fait savoir qu’il « ne savait pas trop ce à quoi correspondaient ces termes ». Aussi a-til proposé de les changer, pour revenir à une définition proche de celle de 2001. Il en résulte que le nouveau PADD reprend de très près le précédent, avec quelques logiques inversées, provoquées par l’évolution des projets du village, mais aussi par l’évolution sociétale générale. « L’environnement et la protection des paysages étaient une contrainte, c’est désormais un objectif, alors que dans le même temps, l’habitat, lui, qui était un objectif, devient plutôt une contrainte ». Les flux routiers seront par ailleurs davantage analysés afin d’apporter des solutions concrètes, de même que la valorisation de l’image de la commune, essentielle dans la mesure où le côté touristique d’Ambrières se renforce et s’exporte. Les définitions validées du PADD tiennent compte aussi du fait que sur le plan démographique, la commune d’Ambrières s’en sort plutôt bien en regard des bassins de Gorron et Landivy. La population est stable ou en légère augmentation.
Aire de covoiturage. Route de Mayenne, près de la gendarmerie, un terrain, actuellement inutilisé pourrait servir à créer une aire de covoiturage et d’arrêt de bus sécurisée. « Nous avons besoin de subventions pour mener à bien ce projet », indique Guy Ménard. « Les travaux ne commenceront que si elles sont obtenues ». 50 000 € sont nécessaires. La commune a notamment demandé au conseil départemental s’il pouvait allouer une subvention allant jusqu’à 4 000 €. Si le projet venait à se faire, les 46 000 € restants pourraient être aux frais de la commune (autofinancement). Élection. La démission de Stéphane Sicot à Fougerollesdu-Plessis a obligé la Communauté de communes à organiser de nouvelles élections, ce qui se répercute inévitablement aux communes. À Gorron et Ambrières, les plus grandes communes, il faut 5 délégués communautaires. Il en manquait un pour Ambrières. Lors du conseil municipal, il a été procédé à une élection. Daniel Boisnard, adjoint, devient délégué communautaire.