Kevin Vincent s’entraîne pour les Olympiades des métiers
Le jeune maçon de La Haute-Chapelle Kévin Vincent a commencé sa préparation pour la finale nationale des Olympiades des métiers qui aura lieu à Bordeaux en mars prochain.
Du 9 au 11 mars, la Région Nouvelle Aquitaine accueille la finale nationale des Olympiades des métiers au Parc des Expositions à Bordeaux.
Un événement exceptionnel avec la participation de 700 candidats venus de 14 régions de France, répertoriés dans 60 métiers différents.
Une journée à Paris
Parmi les Normands engagés dans cette grande compétition, Kévin Vincent, un jeune maçon de 20 ans, originaire de La Haute-Chapelle. Après avoir passé avec succès les sélections régionales (PL du 21 septembre 2016), il s’est rendu à Paris en fin d’année dernière pour la présentation de l’épreuve et les recommandations destinées à fédérer les équipes.
3 maquettes à réaliser
Tout récemment, Kévin a reçu les plans de deux maquettes de murs sur les trois qu’il aura à réaliser durant cette compétition, avec les cotations. « J’ai commencé à m’entraîner chez moi sur la maquette baptisée « Le Pont levant ». Le mur à construire mesure 1, 40 m de haut avec un bateau au centre, explique-t-il. La deuxième maquette est dénommée « La Nouvelle Aquitaine » avec les initiales N et A entourées des chiffres 1 et 7. Je découvrirai la troisième maquette le jour de l’épreuve ».
Une semaine d’entraînement
Ouvrier à l’entreprise Foisnet, à Gorron, Kévin a obtenu l’autorisation de ses patrons, de poursuivre ses entraînements toute cette semaine au CFA (Centre de formation des apprentis) d’Alençon, avec Sylvain Prunier, son ancien professeur de maçonnerie. Il en profitera aussi pour préparer sa caisse avec tous les outils nécessaires pour construire les trois murs.
« Je gère »
D’un naturel calme, le jeune homme se prépare sans se mettre la pression. Il court lorsque le temps le permet pour avoir un bon mental le jour de l’épreuve, suit à la lettre les conseils des organisateurs et de son préparateur. « Pour l’instant tout va bien. Je gère, confie-t-il. Dans un peu moins d’un mois, il en sera peut-être autrement… ».