Découverte de la méthanisation

Deux classes de 1ere S du lycée polyvalent Auguste-Chevalier à Domfront, se sont rendus sur le site de l’exploitation d’Anthon Sidler, à La Chapelle-d’Andaine, dans le cadre de leurs études de chimie.

Du lisier à l’énergie

Accompagnés de leur professeur de physique, Franck Moisseron, les lycéens ont visité les installations et reçu les explications liées à la transformation du lisier en énergie propre. Objectif : faire comprendre aux élèves le développement durable, les énergies vertes et donc les alternatives aux énergies fossiles et polluantes.

Anthon Sidler a 200 bovins, qui fournissent une quantité journalière de 15 m3 de lisier. Une matière organique qui est récupérée puis stockée et transformée en énergie par le principe de la méthanisation. Le lisier, d’abord stocké dans une vaste cuve, permet aux bactéries qu’il contient de digérer les fibres pour fournir du méthane, lui-même envoyé à un moteur qui fournit de l’électricité.

Une large production

La visite a été largement commentée par le propriétaire des lieux, qui a présenté l’ensemble des installations. Parmi elles, le poste digesteur, une cuve de 2 400 m3 dans laquelle la transformation s’opère. L’installation a démontré avec brio qu’on peut fournir de l’électricité en local grâce à la méthanisation.

« Je produis 250 kWh, ce qui correspond à la consommation électrique annuelle de 200 pavillons, une énergie qui chauffe mes installations et dont je revends un large surplus », a expliqué Anthon Sidler à ses visiteurs. « Si tout le lisier produit en France, qui est un pays agricole, était traité de cette façon, l’énergie produite équivaudrait à celle des centrales nucléaires, et ceci sans dépendre des conditions météo, les bovins produisant du lisier toute l’année. »

La méthanisation serait une solution d’avenir puisque la visite a aussi démontré que le système contribuerait largement à la création d’emplois, tant par la construction de ces installations que par leur besoin de maintenance.

Le centre de soins de suite Le Parc, a organisé pour ses résidents, un après-midi musical qui s’est déroulé dans la grande salle d’activité du rezde-chaussée vendredi 10 février dès 14 h 30, comme cela leur est proposé régulièrement dans le cadre des activités au sein de l’établissement.

Une quarantaine de personnes a pu apprécier l’animation musicale, assurée par le chanteur bagnolais Bertrand, qui, avec sa guitare, s’est adjoint les talents de chanteuse et d’accordéoniste d’une aidesoignante des lieux, Nadia Blais.

Ensemble et dans une ambiance conviviale qui a encouragé plus d’un spectateur à pousser la chansonnette, ils ont interprété plus d’une vingtaine de chansons françaises connues, telles que Ah, le petit vin blanc, Je l’aime à mourir, La balade des gens heureux, L’Auvergnat et autres Frou-frou, histoire d’aller Siffler sur la colline jusque dans les chambres, pour porter la chanson et le sourire aux coeurs, y compris aux résidents ne pouvant se déplacer.