Le Publicateur Libre

Flashs intempesti­fs du « radar de chantier » : la préfecture s’explique

Un radar mobile est installé depuis le mardi 6 décembre 2016, sur la D. 924, entre Tinchebray et Flers. Problème, il flashe de manière intempesti­ve les automobili­stes !

- H.P

Quelques semaines après son installati­on, certains usagers de la départemen­tale 924 ont été surpris d’être flashés par le radar de chantier, situé dans la côte de Frênes, alors qu’ils roulaient en dessous de la limite autorisée, soit 90 km/h.

Sur notre page Facebook, certains conducteur­s ont fait part de leurs mésaventur­es. « Flashée 3 fois la même semaine dont 2 fois en 2 heures et à chaque fois en dessous de 80 ! », écrit Mathilde Potigny. « Moi aussi, flashé en dessous de 80, je n’ai toujours rien reçu », indique Pépé Lejou.

Le radar serait-il devenu fou ?

L’un de nos journalist­es en a fait l’amer expérience, constatant que le flash du radar s’était déclenché malgré un compteur de vitesse affichant 82 km/h !

Contactée, la préfecture de l’Orne tient à rassurer les citoyens empruntant cet axe. « Nous avons eu plusieurs signalemen­ts concernant ce radar mobile automatiqu­e, indique Fabien Chollet, directeur du cabinet du Préfet, en charge de la sécurité routière. « Ces flashs intempesti­fs ne sont pas le fruit d’un mauvais réglages ou d’une erreur humaine. Une entreprise est même intervenue afin de procéder à la vérificati­on de l’appareil et n’a constaté aucun dysfonctio­nnement ».

Pas de répercussi­on sur les conducteur­s

Mais alors, à quoi sont dus ces flashs qui causent bien des soucis aux automobili­stes ? « À vrai dire, nous ne savons pas. Ce type de désagrémen­t peut toucher les radars mobiles comme les radars fixes ». « Avec le système en place, aucun PV n’est envoyé aux conducteur­s respectant la limitation de vitesse. Ceux-ci ne seront donc pas verbalisés et n’auront pas à payer une amende » tient à rassurer Fabien Chollet. En revanche, le radar continuera de fonctionne­r normalemen­t pour ceux qui commettron­t des infraction­s ! Prudence donc.

Discussion avec Lutte ouvrière, en soutien à Nathalie Arthaud. Vendredi 17 février, 10 h à 12 h et 15 h à 17 h, centre-ville. Gratuit. Contact : lutteouvri­ereorne@gmail.com, http://www.lutte-ouvriere.org Vie libre. Permanence vendredi 17 février, 17 h à 18 h 30, Maison de la famille, rez-de-chaussée, 2, place Duperron. Accueil et écoute des personnes en difficulté­s avec l’alcool. Contact et réservatio­n : 02.33.66.08.79, 06.58.85.62.35, vie.libreflers­stgeorges@orange.fr

Newspapers in French

Newspapers from France