Les Virades se lancent dans la collecte de journaux
Ont ouvert un local permettant de déposer des journaux pour donner contre la Mucoviscidose. Entretien avec Béatrice Cotteau, organisatrice.
Pourquoi une opération de collecte de journaux pour Vaincre La Mucoviscidose n’existait pas à Gorron, alors qu’à Fougerolles-duPlessis, elle était déjà présente depuis longtemps ?
Nous ne connaissions pas les modalités de cette opération, contrairement à eux. Nous manquions de bénévoles et cherchions un local. Aujourd’hui, nous avons tout cela. Nous atteignons dix bénévoles et nous avons l’espace qu’il faut. C’est un ancien garage de 30 m² que Vit’anim utilisait jusque là. On peut donc démarrer.
Avez-vous encore besoin d’aide ?
Oui. Nous avons toujours besoin de bénévoles. La collecte de journaux exige du tri, et du pliage, c’est pourquoi il nous en faut d’autres. Entre 5 et 10 de plus, ce serait bien. Des après midis dédiés au pliage et collecte sont déjà programmés, les mardis 14 mars, 11 avril, 16 mai, et 13 juin. Sinon, il nous faut aussi plus de palettes pour aider au transport par camion.
Avez-vous demandé de l’aide à vos collègues de Fougerolles-du-Plessis ?
Oui, je me suis entretenu avec des représentants de cette association dans ce village. Ils savent s’y prendre en la matière.
Comment la collecte de journaux peut-elle permettre de collecter des fonds ?
Les journaux peuvent servir à produire de la chaleur. Des entreprises se chargent de cette transformation et les récupèrent, pour environ 80 € la tonne. Ce qui rend possible le système est la recherche de transporteurs. C’est assez difficile. Nous en avons trouvé un, Philippe Roche, routier. Il utilisera un camion pour transporter les journaux de Gorron à Laval.
Pourquoi avez-vous décidé de renforcer les dons pour Vaincre la Mucoviscidose ?
Nous faisions déjà les Virades en septembre. Cette année aussi, nous recommençons, le 24. Mais nous voulions aller plus loin. La mucoviscidose est une maladie terrible qui n’est pas si rare. Je connais des personnes, dans mon entourage, dont les enfants sont atteints.
Que peuvent faire les Gorronnais qui souhaitent participer ?
Ils peuvent rassembler les journaux une fois lus, et les amener au local, situé rue de la gare, près du centre de secours. Il vient d’ouvrir, depuis hier mercredi. Il ne doit pas y avoir de magazines.