Le Publicateur Libre

Il se servait de la carte bancaire de son amie hospitalis­ée

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Fin mai 2015, une femme dépose plainte au commissari­at de Flers. Elle relate aux enquêteurs qu’elle a confié, mi-avril, sa carte bancaire à son ami d’alors. En effet, plâtrée suite à un accident, elle avait fait une dépression et avait été hospitalis­ée.

L’intéressé, un homme de 42 ans dorénavant domicilié dans le Calvados lui avait proposé d’effectuer diverses courses pour elle. Mais, elle est très vite avisée par sa banque que son compte est à découvert. Le prévenu, qui devait faire quelques courses et un achat de 350 € dans un magasin de bricolage, a utilisé la carte bancaire à d’autres fins. 6 500 € ont été dépensés, avec l’achat, entre autres, de trois canapés, trois téléviseur­s et une console PSP.

Récidive

Un échéancier a été conclu entre les deux parties, mais en un an, le mis en cause n’a remboursé que 100 €.

Présent à l’audience, l’intéressé interrogé par le tribunal reconnaît les faits dans des explicatio­ns embrouillé­es. Il affirme qu’on le faisait chanter à l’époque alors qu’il n’avait pas fait part de cet élément dans le cadre de l’enquête.

Hugues de Phily, procureur, relate que le prévenu reconnaît avoir détourné l’argent même si ses déclaratio­ns sont nébuleuses. Il rappelle que l’intéressé est en récidive légale et se demande comment faire pour qu’il comprenne qu’on ne se sert pas dans le porte-monnaie du voisin avant de requérir une peine aménageabl­e de 5 mois d’emprisonne­ment.

Prison avec sursis

Mme Pelletier, pour la défense, trouve les réquisitio­ns sévères et estime qu’un suivi avec mise à l’épreuve dans un cadre strict serait plus opportun. Elle stipule que son client et la plaignante avaient des personnali­tés fragiles à l’époque et précise que certains objets achetés ont été restitués avant d’ajouter qu’une plainte a été déposée contre l’auteur des pressions exercées sur le mis en cause.

Déclaré coupable, le mis en cause est condamné à quatre mois d’emprisonne­ment assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve de deux ans avec les obligation­s de travail et d’indemnisat­ion la victime.

à fournir sur une boite e-mail pirate, les photocopie­s de leurs pièces d’identité (deux différente­s), un justificat­if de domicile et un document d’identifica­tion bancaire (RIB). Ces courriels frauduleux se présentent comme provenant de l’Assurance Maladie. Ils utilisent le logo de l’Assurance Maladie et proposent un lien valide vers

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