Un Flérien condamné dans le cadre d’un trafic de drogue
Quatre hommes, dont un Flérien, ont été condamnés vendredi 21 avril par le tribunal correctionnel de Caen dans le cadre d’un trafic de stupéfiants.
Vire. Leur petit manège durait depuis plusieurs mois. Les forces de l’ordre y ont mis un coup d’arrêt.
Vendredi 21 avril, le tribunal correctionnel de Caen a condamné quatre hommes, deux Virois, un Flérien et un homme de la région rouennaise, pour trafic de stupéfiants.
L’enquête a débuté en décembre à la brigade de recherches de Vire après l’interpellation, dans la capitale du Bocage, d’un individu mêlé à une petite affaire de drogue. Rapidement, les investigations menées permettent aux enquêteurs de remonter la filière.
Un réseau démantelé
C’est lors d’une livraison, les 20 et 21 mars, en centre-ville de Vire, que sont interpellées six personnes en flagrant délit puis dix autres, dans la foulée. Placés en garde à vue, tous sont majeurs et originaires de Vire et de ses alentours. Au terme des auditions, les quatre principaux trafiquants présumés sont présentés au Parquet. Ils ont été jugés devant le tribunal correctionnel de Caen, vendredi 21 avril, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate. Parmi eux, deux Virois de 26 ans.
Aidés d’un Flérien de 26 ans et d’un dernier complice originaire de la région rouennaise de 20 ans, ils revendaient héroïne, cocaïne, résine de cannabis et LSD. Des drogues toutes retrouvées aux domiciles des prévenus lors des perquisitions avant d’être saisies. Au total, le quatuor a reconnu avoir écoulé un peu moins d’une dizaine de kilogrammes. Valeur marchande : entre 175 000 et 200 000 €.
Le premier, né à Vire, a été condamné à 24 mois d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve, d’une obligation de travailler, d’une obligation de soins et d’une interdiction d’entrer en contact avec les coauteurs. Le tribunal a condamné le second, domicilié à Vire, à 18 mois d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve pendant trois ans, d’une obligation de travailler et d’une obligation de soins avec interdiction d’entrer en contact avec les coauteurs. Le tribunal a révoqué deux mois de sursis prononcés en 2016.
Le Flérien a écopé de 30 mois d’emprisonnement dont 6 mois de sursis assortis d’une mise à l’épreuve pendant deux ans. Il doit aussi travailler, se soigner et a interdiction d’entrer en contact avec les coauteurs. Le Seinomarin s’est vu confisquer l’intégralité des scellés y compris les véhicules ; le numéraire sera attribué au Fonds pour la lutte antidrogue. Il a écopé de 30 mois d’emprisonnement dont 12 mois de sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans avec obligation de travailler, interdiction d’entrer en contact avec les coauteurs. Ils ont été maintenus en détention.
Les dix autres individus, interpellés en mars dernier, seront prochainement convoqués devant le tribunal pour répondre de faits de transport, détention, usage et vente de stupéfiants.
Une quarantaine de gendarmes, deux équipes cynophiles et deux Psig (pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) ont été mobilisés dans le cadre de cette enquête permettant le démantèlement du réseau. Mercredi 7 juin (1er mercredi de chaque mois), avant 16 h, collecte de déchets vétérinaires organisée sur tout le département Ornais. Le Groupement de Défense Sanitaire du Cheptel Ornais (GDSCO) pilote avec les vétérinaires libéraux et la coopérative AGRIAL, une collecte de déchets vétérinaires en élevage. Des fûts de 60 litres sont disponibles dans les cabinets vétérinaires et les magasins Agrial sur le département de l’Orne. Une fois remplis, ils doivent être retournés aux mêmes endroits.