Le thème de la ruralité axe de campagne de Yannick Favennec
Jeudi 11 mai, Yannick Favennec, député sortant, a lancé officiellement sa campagne pour les Légistatives des dimanches 11 et 18 juin. Avec son suppléant, Bruno Lestas, il est revenu sur le contexte, puis a exposé ses motivations, et son programme.
« Pourquoi ai-je choisi Rennes-en-Grenouilles pour lancer ma campagne ? » amorce Yannick Favennec, député sortant. « Tout simplement parce qu’il s’agit de la plus petite commune rurale de ma circonscription. A ce titre, elle est emblématique pour illustrer mes convictions. Je suis un député défenseur de la ruralité. Elle fait partie de mon ADN ».
« Je me lance donc comme candidat à la 3e circonscription en restant fidèle à ma famille politique, celle de l’UDI (Union des démocrates Indépendants) et de LR (Les Républicains). J’ai choisi comme suppléant Bruno Lestas. Maire d’une commune rurale, également président de la Cdc du Bocage Mayennais, il pourra me remplacer, si besoin est » et compléter l’action.
Construire avec le président
« Si je suis élu député, j’irai dans le sens de la construction avec le Président de la République et de son gouvernement. Je ne serai pas dans l’opposition systématique, ceci même si le Président élu n’était pas mon choix au 1er tour. Je veux qu’il réussisse, la France en a besoin. Je voterai donc pour les lois qui me semblent aller dans le bon sens, c’est-à-dire dans le respect des convictions et des valeurs qui sont les miennes. Par contre, quand ces lois ne me sembleront pas en conformité avec ce en quoi je crois, je ne les voterai pas. Je pense notamment à la loi supprimant la taxe d’habitation. A mon sens, si adoptée, elle signifierait reprendre d’une main ce que l’on donne de l’autre. Les communes ont besoin de la taxe d’habitation pour subvenir à leurs besoins. A mon sens, c’est une mesure populiste et démagogique. Je ne la voterai donc pas. Car, si je sais être capable d’ouverture, je sais aussi rester vigilant. En revanche, je suis pour la moralisation de la vie publique. Comme Emmanuel Macron, je suis donc d’accord pour plus de transparence concernant les élus et leurs indemnités ».
« Parlons maintenant de mon programme. Comment pourrais-je toutefois en parler sans évoquer auparavant mon bilan de député sortant ? ». Le député parle des grands projets qu’il a contribué à accélérer, avec la recherche réussie de subventions. Il cite en exemple la 2e tranche de la déviation Moulay Mayenne, mise en service l’an dernier, l’obtention de la non fermeture du centre de tri de Montaudin, la mise en place des nouvelles gendarmeries d’Ernée et Ambrières-les-Vallées, ainsi que la distribution, en cinq ans, de plus de 700 000 € de réserves parlementaires aux communes.
« Si j’ai obtenu ces résultats, c’est par la ténacité et l’expérience. Il n’y a pas de place pour l’amateurisme. Rien n’est dû à la Mayenne. Si on ne va pas chercher les moyens, on ne les obtient pas, ils partent ailleurs ».
Son projet s’inscrit dans une forme de continuité. « Je ne veux pas d’une France à deux vitesses, avec des métropoles d’un côté, et des campagnes, de l’autre. Je veux d’une ruralité vivante, c’est-à-dire bien inscrite dans le XXIe siècle, d’une ruralité attractive, ayant un accès aux soins, à Internet, à la formation, à l’école et avec un réseau routier performant. Je veux enfin d’une ruralité respectée, avec une forte identité communale ». Le député achève sa présentation de campagne en indiquant qu’il continuera de se mobiliser, entre autres, pour deux grands projets structurant pour le territoire du Nord Mayenne : la 3e tranche de la déviation MoulayMayenne, dont l’achèvement devrait avoir lieu d’ici 4 à 5 ans, et celui du contournement Sud d’Ernée, dans 7 ou 8 ans.
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