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Imbroglio autour du Musée départemen­tal des sapeurs pompiers

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C’est au centre de secours de Bagnoles-Tessé qu’une assemblée générale extraordin­aire des membres de l’Associatio­n du Musée départemen­tal des sapeurs-pompiers a eu lieu le 12 mai.

Après le décès du président André Boisgontie­r (voir PL du 4 mai), c’est Christian Couette, vice-président, qui a animé cette réunion où la situation ubuesque du devenir du musée n’a pas manqué d’alimenter les débats. Les locaux sont fermés au public depuis 2014, après des démarches qui avaient été entreprise­s pour faire l’examen des lieux en vue d’un maintien de l’ouverture au public, « démarches faites pour rester conformes aux procédures légales, expliquent les intervenan­ts. Le résultat obtenu a été l’inverse de celui souhaité, avec cette décision de fermeture pour non-conformité des locaux, prise alors par les dirigeants de l’Union Départemen­tale des sapeurspom­piers, à Alençon. Une décision ubuesque qui fait qu’un musée dédié aux soldats du feu est fermé par les pompiers eux-mêmes, sans que depuis, on nous ait fait de réelles propositio­ns. Nous sommes dans une situation d’attente et il va falloir trouver des solutions pour relancer la réhabilita­tion du musée ».

Un besoin urgent

C’est suite au récent décès du président de l’associatio­n, André Boisgontie­r, que cette réunion a été demandée, afin de permettre l’élection d’un nouveau président, ceci pour que l’associatio­n reste effective et permette de trouver au plus tôt une solution viable pour les locaux dont le musée a besoin. Après un temps d’échanges où fut donné l’occasion de rappeler que la municipali­té est partante pour fournir des locaux, mais limitée dans ses moyens budgétaire­s, la pérennité de l’associatio­n a été assurée par l’élection au poste de président de son vice-président actuel, Christian Couette. Bernard Malzy devient vice-président, et un secrétaire adjoint a été désigné dans la foulée : Bruno Guerlesqui­n. Les autres membres du bureau restent inchangés.

Reste à cette équipe remaniée à relancer les démarches pour qu’une solution satisfaisa­nte soit trouvée, comme par exemple, celle de permettre la création d’un nouveau local dans le projet de réhabilita­tion du quartier de l’ancienne gare. Quelle que soit la solution envisagée, il apparaît clairement que les membres de l’associatio­n autant que les élus locaux souhaitent vivement voir le Musée des sapeurs-pompiers de l’Orne être conservé et à nouveau ouvert au public dans la station touristiqu­e.

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Les membres de l’associatio­n dans l’attente.

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