Des travaux à 700 000 € sur le site de l’Hôtel de ville
Une vingtaine de questions étaient à l’ordre du jour du conseil municipal lundi soir 15 mai. Parmi elles : le nouveau plan de financement des travaux au château ; le projet Jeunesse III ; la taxe communale sur l’électricité.
Lors des précédentes séances, les élus ont annoncé de gros travaux sur le site du château : à l’Hôtel de ville (réorganisation des espaces avec services au public au rez-de-jardin) ; aux communs du château (sanitaires, wifi) ; à l’ancienne crèche (salle Sud des communs) transformée en salle de réunion. Le coût estimatif étant de 700 000 € HT soit 839 999 € TTC. « Nous avons modifié la façon dont nous allons présenter ces dossiers aux services de l’Etat, avec des plans de financement dissociés, car les enveloppes financières des contreparties sollicitées ne sont pas les mêmes, a annoncé le maire Olivier Petitjean. Les coûts ne changeront pas, mais cela nous permettra aussi, par la même occasion, de pouvoir phaser ces travaux ».
Il y aura d’une part, le chantier à l’Hôtel de ville évalué à 370 940 € TTC, avec le prévisionnel de financement suivant : SIL (soutien à l’investissement local) 30 % ; DETR (dotation d’équipement des territoires ruraux) 50 % et commune, 20 %. D’autre part, les communs du château et 469 059 € TTC de travaux prévus : SIL 30 % ; DETR, 50 % et commune, 20 %. Jeunesse III. Durant de longues minutes, le maire a exposé le projet Jeunesse III, présenté à la presse quelques jours auparavant (voir article ci-dessous). « Ce projet concerne 248 jeunes sur une période de 2 ans, 2017 et 2018, a-til précisé. Il s’agit en premier lieu d’échanges au niveau formation, qui s’étendront ensuite au sport et au culturel ».
L’assemblée a accepté que la commune s’engage dans ce projet dont le coût global est estimé à 736 770 €, dont 35 % (256 380 €) sont pris en charge par le MAEDI (Ministère des Affaires étrangères et du Développement international), 35 % par Bagnoles-de-l’OrneNormandie et ses partenaires, sur des enveloppes financières fournies par des Fonds d’Etat français, et 30 % par l’Eurorégion Dienster.
« A notre niveau, et celui de nos partenaires, il ne s’agit pas réellement d’un coût financier, mais plutôt de temps passé, de structures mises à disposiiton » a observé le maire. Ce mardi 16 mai, Jean Pierre Blouet, maire de Bagnoles et Marie-Christine Delage s’envolaient pour l’Ukraine afin d’inaugurer à Vinnytsia la Maison de l’association franco-ukrainienne de Normandie. Fin août, des producteurs normands devraient se rendre là-bas pour fêter l’indépendance de l’Ukraine et de la Moldavie. Taxe électricité. Avant la création de Bagnoles-del’Orne-Normandie, la TCCFE (taxe communale sur la consommation finale d’électricité) était prélevée auprès des opérateurs : à Bagnoles, par la commune, avec un taux de 8 % ; à St-Michel-des-Andaines, par le syndicat départemental d’électricité, avec un taux de 8,5 %.
« Afin de simplifier les choses, Te61 (Territoire Energie 61) souhaite devenir le percepteur unique de la taxe et nous reverser une fraction des montants que nous percevions avant la fusion. Il entend aussi harmoniser les taux » a expliqué le maire. Cette taxe représente cette année 88 725 €. Afin de « garder la maîtrise », les élus ont décidé pour 2017 de continuer à percevoir la taxe, à un taux unifié de 8,5 %, et de reverser la quotepart de 11 % de Saint-Michel au Te61. Tourisme. Le bilan 2016 de Bagnoles-de-l’Orne-Tourisme présenté par Olivier Petitjean affiche : 15 062 visiteurs à l’Office de tourisme ; 797 participants aux visites guidées ; 8 000 spectateurs aux festivals d’été ; une hausse de 6,6 % du nombre de curistes (12 545) ; 276 233 nuitées tous hébergements confondus ; 276 570 € de taxe de séjour ; 265 767 € d’actions de communication ; des postes déficitaires (golf, piscine, tennis). Eau potable. Benoît Dubreuil a signalé qu’un nouveau forage avait été réalisé à StUrsin (Lignères-Orgères) pour renforcer l’alimentation en eau potable de la station thermale. Des subventions seront demandées pour son aménagement évalué à 24 000 € HT. Amende. S’agissant du bus urbain, la régie a décidé de verbaliser les passagers n’ayant pas de titre de transport. « Il leur sera demandé de régler un pas journée de 5 €, au lieu du ticket à 1 € » a averti Olivier Petitjean.
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