Le projet de « Roseraie Belle Epoque » présenté par des étudiants
Le 10 mai, 7 étudiants de l’Agrocampus-Ouest d’Angers ont restitué aux élus leur travail sur le projet de future roseraie, qui remplacera l’ancien minigolf de la place De Gaulle, quartier BelleÉpoque.
Accompagnés de leurs encadrants, Agnès Grapin et Laurent Crespel, les jeunes ont détaillé leur travail d’étude du projet aux membres de la commission municipale en charge du cadre de vie, présidée par Christian Clément. Ont également participé à cette restitution Olivier Boulaire, responsable des espaces verts de la ville, et Patrick Hubert, directeur des services techniques.
Entre leur travail à Angers et leurs visites dans la station, les 7 étudiants ont passé un mois et demi à plancher sur le projet, pour en présenter une version globale, mais toujours adaptable aux desiderata des élus si besoin. Cette 3e séance a trouvé l’approbation de la commission municipale, même s’il reste quelques aspects techniques à prendre en compte. Les étudiants ont détaillé ce à quoi devrait ressembler la future roseraie, en présentant une maquette de sa structure, qui a décortiqué le plan d’aménagement, la signalétique et les différents panneaux informatifs, l’étiquetage des rosiers, l’aspect du site façon amphithéâtre, « pour permettre à la roseraie de servir de cadre à des activités et manifestations culturelles et festives, ont-ils expliqué. La roseraie inclura des allées, sentes, belvédères, gloriettes, et une fontaine centrale autour de laquelle sera implantée la Rose de Bagnoles, dans une palette de couleurs Belle Epoque et 51 variétés de roses au total. La roseraie abritera un parcours pédagogique en 3 thèmes, sur l’historique, l’utilisation et la symbolique des différentes variétés de roses. » Le coût global estimé, pour la seule roseraie, se chiffre, d’après leux à environ 392 000 €.
Le monument aussi
Dans ce projet qui vise à redynamiser le quartier du centre historique de la station, le monument aux morts fait partie du programme d’aménagement de la roseraie, comme un prolongement de celle-ci, une transition harmonieuse qui inclura des gradins pour les moments événementiels, parterres, allées conçues pour l’accès aux personnes à mobilité réduite, et, en bordure de l’ensemble, des haies composées de plantes indigènes (Sureau, noisetiers, bourdaine, notamment). Le reste de cette présentation a fourni des documents techniques complémentaires qui seront examinés par les membres de la commission.
Christian Clément a remercié les étudiants pour le professionnalisme de leur travail, et précisé que le projet sera présenté au conseil municipal lors d’une prochaine réunion, qui validera son exécution et tiendra compte de certains aspects plus concrets, en particulier, a-t-il été souligné « la charge supplémentaire de travail que l’entretien de cette roseraie imposera aux personnels des espaces verts, déjà bien sollicités, surtout après le rattachement de St-Michel des Andaines à la commune nouvelle. Il faut compter sur au moins 1 000 rosiers qui ne vont pas se tailler tout seul et on ne peut pas demander toujours plus à une équipe aux limites de ce qu’elle peut fournir. Il va forcément devoir envisager d’augmenter ses effectifs ». Sans doute le prix à payer pour doter la station d’un nouvel outil et atout touristique majeur dans un quartier qui souhaite voir la vie… en roses.