Joaquim Pueyo, candidat Divers gauche sur Alençon-Domfront
C’est face à un très large auditoire rassemblé à la Halle aux Toiles d’Alençon, jeudi 18 mai, que Joaquim Pueyo a publiquement annoncé sa candidature aux législatives des 11 et 18 juin sur la 1re circonscription de l’Orne, Alençon-Domfront.
N’ayant demandé ni l’investiture du PS, ni celle d’En Marche, le député sortant socialiste se présentera, cette fois, sous l’étiquette divers gauche. « On ne vient pas de nulle part et si on veut montrer la direction, il faut savoir quels sont les héritages auxquels on doit se référer mais nous sommes dans une période inédite. Les Français ont fait un nouveau choix avec l’élection d’Emmanuel Macron pour un pays serein et optimiste. Comme eux, je souhaite que ce quinquennat soit un succès et j’entends pleinement y contribuer », a déclaré le député-maire d’Alençon qui, « sans renier [ses] engagements politiques à gauche », affiche « de nombreuses convergences » avec le nouveau Président de la République.
700 déplacements dans l’Orne
« L’intérêt général a toujours guidé mon action en termes de solidarité, de justice, de liberté et d’attachement à l’Europe », a détaillé le candidat sur la circonscription d’Alençon-Domfront selon qui « il faudra, à l’Assemblée Nationale, une majorité cohérente mais pas uniformisée ». S’il est réélu, Joaquim Pueyo entend évoluer « au sein d’un groupe progressiste tout en étant attentif et vigilant sur les propositions de lois ». Son objectif ? « Articuler le développement économique, pour créer de l’emploi, avec de la justice sociale pour protéger les salariés ».
De sa première expérience de député, rythmée de « 700 déplacements et visites dans l’Orne, 35 permanences, 500 interventions auprès des habitants et 100 interventions politiques publiques », Joaquim Pueyo en a tiré « des conséquences et des analyses » qui fixeront son « axe de travail » pour cette prochaine mandature.
Parmi les thèmes inscrits sur sa feuille de route : l’emploi et le développement économique, la sécurité et la lutte contre le terrorisme mais aussi la santé et l’accès aux soins « car les déserts médicaux sont une réelle préoccupation », l’école et la formation « pour que tous les élèves puissent réussir », la jeunesse « qui doit toujours être notre priorité », les seniors « qui composeront un tiers de la population française en 2050 », l’agriculture « en souffrance et pour laquelle on doit garantir une rémunération juste ». Parmi ces thèmes de travail pour lesquels il a développé de nouvelles propositions, le numérique « indispensable si on ne veut pas rater le développement économique » et l’Union Européenne « dont on vient de fêter le 60e anniversaire mais pour laquelle nous devons réfléchir à ses 60 prochaines années ».
« Associée à son travail avec sérieux »
Chantal Jourdan reste sa suppléante. « J’ai accepté de renouveler mon engagement aux côtés de Joaquim Pueyo parce que ces cinq dernières années, il m’a associée à son travail parlementaire avec beaucoup de sérieux et notamment sur les questions du territoire, agricoles et de santé », a confié la psychologue hospitalière domiciliée à Champsecret. « De ce travail il ressort un socle de réformes très positives voire visionnaires comme la loi d’avenir agricole qui porte un projet ambitieux d’agriculture écologique ou encore la loi de santé qui aura un impact positif dans l’avenir. Tenant à ce socle qu’il est, à mon avis, important de conserver dans ce prochain mandat, j’ai accepté de me réengager pour guider Joaquim Pueyo dans son travail parlementaire et rester attentive et vigilante par rapport à la préservation des mesures sociales que nous portons dans nos valeurs ».
Le conseiller départemental socialiste Jean-Claude Pavis est le coordonnateur de la campagne électorale et Lydia Fayel, membre du comité d’En Marche de Sées et ex-première adjointe de l’ancien maire socialiste de Sées, Jean-Pierre Pelletier, la mandataire.