Le cinéma se porte plutôt bien en Normandie
Du 7 au 9 juin, les exploitants de salles de cinéma de Normandie ont tenu congrès dans la station touristique de Bagnolesde-l’orne-Normandie, pour faire le point sur l’état de santé du 7e art dans notre région.
Sur les trois jours, environ 150 professionnels du cinéma ont participé à ces journées, partagées entre réunions de travail et projections de films.
Les projections n’étaient pas à l’usage des seuls professionnels, qui ont pu regarder deux films : Le témoin d’un doute et Alerte à Malibu, pour rompre avec l’aspect laborieux des rapports et comptes rendus. La seule séance réservée au grand public a projeté Coexister du réalisateur Fabrice Éboué, qui avait été annoncé à Bagnoles pour présenter son film. « Le film sera bel et bien présenté, déclarent au public déçu les organisateurs, mais sans la présence du réalisateur, qui a choisi de rester à Paris pour fêter en famille son anniversaire ». Un faux bond regrettable qui n’a rien enlevé à la drôlerie de cette comédie.
600 films par an
Le congrès s’est donc poursuivi les deux jours suivants, organisé par la chambre syndicale des cinémas de Normandie, qui rassemble l’ensemble des exploitants de salles de cinéma, qu’elles soient indépendantes ou appartenant à de grands groupes d’exploitation. « Nous avons en Normandie un réseau de salles de qualité, ceci dans des villes de toutes tailles. Elles permettent la projection d’environ 600 films par an, dont un quart de films français », explique Gérard Lemoine, un exploitant de salle.
Ce chiffre démontre la bonne santé du cinéma, en France comme en Normandie, et le congrès a donné l’occasion aux exploitants de salles de projection de confirmer cet agréable constat.
TOMBÉ DANS LE PANNEAU.
Mardi 13 juin, les Domfrontais ont eu la surprise de voir un de leurs panneaux de signalisation en bien mauvais état. Probablement suite à un choc avec un véhicule, deux d’entre eux se sont affaissés au carrefour du Pissot, à la sortie de Domfront en direction de Flers. Renseignements pris, les faits n’auraient été transmis à la gendarmerie qu’après coup. Sur la photo, le panneau indique les directions « Fougères - Le Mont Saint-Michel - Saint-Malo » : le coup d’un activiste anti-Bretons ? Une piste comme une autre…