Marion a fêté ses 23 ans… en l’air
Samedi 24 juin étaient organisés à l’aérodrome des Bruyeres, des baptêmes de l’air en planeur au féminin.
Créé en 2000, le club Elan Planeur vole de ses propres ailes depuis 2014. Le président Hundi Poirier et Gérard Plu fondateur et pilote instructeur, n’ont qu’un seul mot à la bouche : voler et encore voler. « Lors d’un baptême, l’idée est de faire découvrir le vol à voile aux femmes pour déclencher une passion, mais aussi des vocations. Le planeur est le moyen de découvrir l’aviation en toute liberté ».
Et c’est le cas de Marion. Pour ses 23 ans, ses parents lui ont offert un baptême de l’air. « Elle n’a peur de rien ma fille, a confié sa mère inquiète avant le départ mais rassurée par le pilote. Elle est ceinture noire de judo, elle pilote une moto 650 cm3, aujourd’hui pour la première fois elle va voler à bord d’un planeur ».
Comme une flèche
La Bagnolaise a tutoyé les nuages à bord d’un KA7, biplace, piloté par Gérard Plu. Avant le départ, Marion et l’instructeur se sont harnachés d’un parachute de secours. Le pilote a évalué le poids de l’ensemble, pilote et passagers, pour déterminer le point de gravité. « Pas question de partir au hasard sans les points de sécurité d’usage » a confié le formateur.
Après les conseils, Marion a pris place dans l’appareil tandis qu’un bénévole accrochait le câble de traction au camion. Marion est partie comme une flèche en direction du ciel. Après avoir tournoyé comme un aigle, le pilote a trouvé des courants ascendants afin de monter encore plus haut. Après un quart d’heure de vol, pour seulement 20 € Marion est revenue en atterrissant en douceur malgré un vent soutenu. La passagère a été impressionnée lors du décollage et prête à renouveler cette expérience. « Beaucoup de vent aujourd’hui. A l’atterrissage, les turbulences ont poussé le planeur sur la droite. C’est quand même une bonne journée pour pratiquer le vol à voile, a confié le pilote. A l’occasion de cette journée de vol au féminin, je lance un appel aux passionnées pour venir nous rejoindre. Là-haut à 700 m, on a une sensation de liberté, sans bruit de moteur juste le vent qui siffle un air d’une musique enivrante ».