Beau succès pour la reprise
Vendredi 14 juillet avait lieu le premier meeting organisé par la société des courses hippiques de Bagnoles-del’Orne-Normandie.
La saison hippique a commencé sous un beau soleil le jour de la Fête nationale. Au programme, 8 courses attelées dont une à la montée sur un anneau de 1 075 mètres corde à droite. La plus attendue était le prix de la ville de Bagnoles car la plus dotée (18 000 €).
Dès 14 h, treize chevaux se sont présentés derrière l’élastique sur un terrain sec, pour le prix de la Sociéte du Cheval Français. Cette belle journée tricolore était propice à la promenade ainsi profiter des activités festives proposées par la ville « pas d’inquiétude, c’est tout les ans la même chose, les turfistes sont les premiers arrivés tandis que les touristes ou les personnes en villégiatures ne sont pas pressés. Ils flânent autour du lac » a confié le président d’honneur Daniel Miette. Ses propos se sont confirmés car le public a investi l’hippodrome par vagues successives. Pour agrémenter cette belle réunion hippique, les bénévoles avaient mis en place un jeu sous forme d’un tirage au sort « au cours des trois meetings de la saison hippique, pour chaque entrée ainsi qu’un programme acheté un tirage au sort sera effectué afin de gagner de divers lots comme un salon de jardin d’une valeur de 300 € » a précisé une bénévole. Par ailleurs les hippodromes de Normandie ont mis en place une tombola intitulée, gagnez et vivez le rêve du propriétaire, il s’agit après tirage au sort à 100 gagnants de se partager les gains sur deux chevaux à hauteur de 35 %.
Prélèvements sanguins
Pendant que le public pariait sur ses favoris, les contrôles vétérinaires s’enchaînaient avec le docteur Bertrand Duez, vétérinaire de Javron-les-Chapelles (53) qui identifiait et contrôlait les carnets de vaccinations des chevaux. Par ailleurs, le docteur Patrick Masson vétérinaire au Merlerault (61) procédait aux prélèvements sanguins après chaque course, afin de détecter d’éventuelles traces de substance interdites. « Généralement, il n’y a pas de souci en ce que concerne le dopage, mais après analyse, on peut trouver quelques traces de diurétiques surtout dans l’alimentation comme le sousproduit de la fabrication du cacao, il est vrai que certains éleveurs débordent d’imagination » a confié le vétérinaire. L’assistante a pucé les chevaux afin de les identifier pour que le docteur procédé aux prélèvements sanguins. Le premier cheval a étrenné le box flambant neuf.