Le diocèse de Séez recherche des bénévoles pour accompagner
L’un des plus grands pèlerinages en France, c’est Lourdes. Son rassemblement annuel a lieu du 18 au 24 août. Le diocèse de Séez est à la recherche de bénévoles.
Pour aider à son bon déroulement, en particulier lors de l’accompagnement des malades au sanctuaire, chaque diocèse a son Hospitalité diocésaine, composante de la Direction diocésaine des pèlerinages, qui assure à ce titre le service des bénévoles sur place.
Le diocèse de Séez est aussi pourvu de cette structure, présidée par Philippe Auffret, diacre permanent de la paroisse du Sacré-Coeur à Bagnoles-del’Orne-Normandie.
Service et humanisme
L’Hospitalité diocésaine de Séez est un mouvement d’Église, ouvert à tous, qui possède, pour celui de l’Orne, une charte de la diaconie publiée par son évêque, Mgr Jacques Habert. Cette charte décrit et encadre ce service de « frère en humanité », dans l’attitude concrète des hospitaliers auprès des malades et handicapés.
« L’hospitalier est un bénévole qui paie son pèlerinage au même titre que les malades et valides qui y participent, explique Philippe Auffret. Les services qu’il peut rendre sont variés, de l’accompagnement des malades au service en salle lors des repas, ou faire le ménage dans les chambres, aider à la toilette et l’habillage. Cet esprit hospitalier demande compétence, disponibilité, humilité, écoute, respect de l’autre, discrétion. Il faut être efficace mais aussi accorder de la place à l’Évangile dans notre façon de servir le plus faible », ajoute-t-il. « Comme l’a dit Benoît XVI en 2009 lorsqu’il s’est adressé aux hospitaliers lors de sa visite à Lourdes en 2009 : vous êtes les mains de l’Évangile ». Les miracles de Lourdes résident autant dans les services rendus par ces mains que dans les guérisons physiques.
Une expérience forte
Parmi ces mains en 2016, celles de Blandine Turcant et son mari Damien, de La FertéMacé, qui ont vécu en 2016 leur première expérience hospitalière. « Nous avons participé en réponse à un appel du diocèse, avec plein de questions sur notre capacité à exercer ce bénévolat », explique Blandine. « Mais sur le terrain, grâce aux rencontres et situations concrètes, nous avons vite été mis en confiance. J’ai découvert le plaisir d’être à l’écoute des pèlerins, d’être disponible pour les autres, avec qui des liens forts se créent. On apporte beaucoup aux personnes, en temps et en services, en s’adaptant aux malades et à leurs pathologies. J’ai aussi été très surprise de voir à quel point l’on reçoit en retour de l’affection, des contacts, des échanges, autant que ce qu’on a soimême donné. Nous sommes ensuite portés longtemps dans son être intérieur après une telle expérience. On apprend à s’aimer les uns les autres, dans la grande famille de l’Hospitalité Diocésaine. Mon mari et moi y retournons cette année ! ».