Premier bilan : « nous pouvons encore mieux faire »
Au cours de l’année dernière, les conteneurs semi-enterrés étaient partout installés. Quel premier bilan peut-il en être dressé ? Réponses auprès du service propreté du Bocage Mayennais.
En 2016, la Communauté de Communes du Bocage Mayennais a généralisé la collecte des ordures ménagères en conteneurs semi-enterrés sur tout le territoire. L’heure est au premier bilan.
Habitudes de tri. « D’après nous, les résultats sont positifs », considèrent Laëtita Bessiral, responsable du service propreté, Pauline Betton animatrice tri et Roland Angot, président de la Commission. « Globalement, les usagers comprennent le principe, les raisons du changement de mode de collecte et sont satisfaits de la disparition des bacs en campagne et de la propreté des points ».
Le service propreté précise également qu’il y a « très peu de dépôts sauvages observés aux anciens points de regroupement en campagne ». Par ailleurs, « peu de sacs déposés à côté des conteneurs ».
Economie. Sur le plan économique, la rentabilité est bonne. « Le taux de remplissage est de 60% en moyenne, ce qui est suffisant ». De plus, « les professionnels adhèrent au projet suite aux 500 entretiens effectués et à l’accompagnement ». Les indicateurs de performances (voir encart Les chiffres) sont bons. De ce fait,le service propreté de la Cdc pourra répercuter les économies sur le budget des ménages. « nous allons proposer de baisser les tarifs de la redevance d’ordures ménagères de 15 % ! ». Ce qui signifie qu’une personne seule dans les bourgs réalisera 11,56 € d’économie, et 1,10 € en campagne.
Axes d’améliorations. La CCBM a reçu quelques réclamations en ce qui concerne les nuisances olfactives liées à cette méthode. Autour de quelques points de collecte, les mauvaises odeurs incommodent les riverains et les commerces. Place de la Houssaie, la boulangerie et la crêperie sont aux premières loges, et par les grandes chaleurs que nous avons connues début juillet, les odeurs ont parfois été fortes.
« Il faut impérativement que les usagers se disciplinent pour ne déposer que des ordures sous sacs fermés d’une contenance maximum de 60 litres ». De plus, pour des raisons hygiéniques, il est impératif que les déchets jetés en vrac (qui sont ceux qui salissent et génèrent ces odeurs) « ne soient plus jetés directement dans les tambours, mais préalablement mis dans les sacs. C’est une question de civisme ! » Des contrôles seront effectués lorsque les bacs seront vidés. Des courriers seront envoyés aux contrevenants dans un premier temps. Il n’est pas exclu à terme, qu’une sanction financière soit appliquée en cas de récidive.
Autre point à améliorer : les conteneurs de quelques zones sont rapidement pleins. Il pourrait être envisagé une rotation supplémentaire pour vider les bacs en question.
Conclusion. Si un effort a été demandé à la population, il est récompensé par la baisse de leurs charges. « Ce premier bilan est donc positif mais des améliorations sont encore possible ». Le service propreté invite chacun à faire preuve de vigilance et à continuer d’agir à son niveau pour mieux trier et faire baisser la quantité de déchet produite.