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Dans les coulisses du cinéma

Les 4-Vikings, le cinéma de Flers, a ouvert ses portes à une vingtaine de curieux, dans le cadre des Rendez-vous de l’été. Ils ont pu visiter l’envers du décor.

- M. M.

Comment fonctionne un cinéma ? C’est ce qu’une vingtaine de personnes a pu découvrir, jeudi 3 août, au cinéma les 4-Vikings, à Flers, dans le cadre des jeudis curieux, proposés cet été par l’office de tourisme.

Stephen Gilleron, employé des 4-Vikings, a animé cette visite insolite. Le complexe compte quatre salles dont trois sont équipées de la technologi­e 3D. Il a tenu à commencer la visite par la salle 1. « C’est la plus grande de l’Orne », a souligné le profession­nel. Elle peut accueillir jusqu’à 489 spectateur­s. « En ce moment, nous y projetons La planète

des singes et Cars 3 ». Deux production­s qui devraient faire un carton cet été !

Le numérique a remplacé la bobine

Stephen Gilleron a expliqué comment lancer un film. Eh oui, on ne le remarque peut-être pas mais rien n’est laissé au hasard au moment où démarre le film. La musique s’éteint puis la lumière avant quelques secondes de noir total. Tout est programmé sur un ordinateur. Un écran de contrôle permet de savoir ce qu’il se passe dans la salle.

Au cinéma les 4-Vikings, tous les films sont projetés en numérique. Le métier de projection­niste « a bien changé », comme le confirme l’animateur de la visite. Il ne resterait qu’une quinzaine de salles en France équipées de projecteur­s pour les pellicules. Les bobines se font de plus en plus rares. « Le film Dunkerque est projeté en pellicule dans certains cinémas », souligne toutefois le profession­nel.

Par groupe, il a fait visiter une salle de projection. L’énorme machine est reliée à un ordinateur. Il y a deux façons de recevoir un film. « Il y a un format physique, c’est une sorte de gros disque dur, un DCP (Digital Cinema Package, NDLR) », informe le projection­niste. Sinon, le projecteur connecté à Internet, dispose d’une bibliothèq­ue « qui s’actualise deux à trois fois par semaine ». Pour lire le film, le cinéma doit demander un KDM, Key Delivery Message. Ce fichier, qui se télécharge sur une simple clé, est nécessaire pour déchiffrer le film.

Stephen Gilleron a expliqué aussi que parfois les distribute­urs appelaient pour connaître la fréquentat­ion qu’a connue un film. « C’est en général à la séance de 14 heures ou en fin d’après-midi, le mercredi. C’est arrivé dernièreme­nt pour Dunkerque et Les As de

la Jungle ». Les visiteurs ont pu aussi visionner des bandes-annonces de film en ce, en 3 D. Enfin, Stephen Gilleron leur a fait une belle surprise : chacun est reparti avec un bout de pellicule. Un petit clin d’oeil au passé !

Le projection­niste espère que cette visite leur aura donné encore plus l’envie de venir dans les salles obscures. Ses films coup de coeur ces prochaines semaines sont « Dunkerque et Baby Driver ».

Des films familiaux sont également à l’affiche comme Cars 3.

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Stephen Gilleron a fait visiter une salle de projection.
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Une vingtaine de curieux a assisté à la visite du cinéma.

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