Des limitations de l’usage de l’eau
Mardi 8 août 2017, la préfecture de l’Orne a pris des mesures de restriction d’eau jusqu’à ce que les conditions hydrologiques, météorologiques ou piézométriques s’améliorent.
Orne. « Compte-tenu des conditions hydrologiques, les mesures de limitation ou restriction temporaires des usages de l’eau, en vigueur depuis le 1er juin, se renforcent », annonce la préfecture de l’Orne.
Les communes concernées
Plusieurs communes du département sont concernées :
Les communes situées dans les bassins hydrographiques de la Risle, la Guiel, la Charentonne, et l’Huisne sont classées en vigilance.
Les communes des bassins Egrenne, Varenne et Orne moyenne sont classées en alerte.
Les communes des bassins de l’Avre, de l’Iton, de la Mayenne amont et de la Sarthe amont sont classées en alerte renforcée.
La liste des communes concernées, les mesures de restriction des usages de l’eau correspondant aux différentes situations, ainsi qu’une carte départementale peuvent être consultées sur le site des services de l’État dans l’Orne et en mairie.
« Au regard de la situation hydrologique, il est important de veiller à une utilisation de l’eau adaptée aux ressources. »
Les mesures
Ces mesures sont entrées en vigueur depuis le 8 août. Elles concernent les professionnels de l’agriculture, les collectivités mais aussi les particuliers.
Pour les secteurs en alerte renforcée, dont fait partie Alençon et ses alentours :
- Pour l’agriculture, l’irrigation des grandes cultures est interdite de 8 h à 20 h. L’abreuvement des animaux et le nettoyage des bâtiments d’élevage restent autorisés.
- Pour les particuliers, le lavage des véhicules, des terrasses et façades de maisons, l’arrosage des pelouses ou la mise à niveau des piscines sont notamment interdits. Seul l’arrosage des potagers reste autorisé, entre 20 h et 0 h.
Enfin pour les collectivités, l’arrosage des pelouses, le lavage des trottoirs et caniveaux, le fonctionnement des jets d’eau en circuit ouvert et la constitution de réserves sont interdits.
Le non-respect de ces mesures expose à une contravention de 5e classe, soit jusqu’à 1 500 €.
« La levée de ces mesures sera décidée par arrêté préfectoral à l’appui du constat de l’amélioration durable des conditions hydrologiques, météorologiques ou piézométriques », précise les services de la préfecture.