Jean-Marc Allain et Laurence Bouchet-Coquemont
Jean-Marc Allain, maire de Gorron, est l’un des 12 candidats de la Mayenne aux Sénatoriales. Il explique les raisons de sa candidature, et de celle de sa suppléante, qui partage ses idées, Laurence Bouchet-Coquemont.
« Je suis candidat aux sénatoriales de la Mayenne, parce que je veux promouvoir la ruralité », commence Jean-Marc Allain. « Je n’ai pas demandé d’investiture. Du coup, je ne représente pas une famille politique en particulier. Je suis dans le centre des centres, entre l’UDI (Union des démocrates et indépendants) et LREM (La République en Marche). Je suis un candidat du Nord-Mayenne, alors que beaucoup, parmi les 12, sont dans le centre et le Sud. A mon sens, la ruralité doit continuer d’exister. Je suis pour une représentation des communes, mais aussi, pour continuer le mouvement de la loi NOTRE qui doit être modifiée. Aujourd’hui, les petites communes rurales qui n’ont plus d’école, par exemple, doivent commencer à penser à se réunir autour de communes, certes rurales, mais plus importantes ».
Promouvoir la ruralité
« La ruralité a des atouts que n’ont pas les villes, au niveau de la qualité de vie, par exemple. De même, toutes les activités sont sur place, il n’y a pas besoin de faire de grands déplacements. Enfin, à mes yeux, si je suis élu sénateur, je ferai la promotion d’une ruralité qui doit pouvoir grandir en complémentarité du monde urbain. Enfin, j’ai le sentiment que la révolution numérique, avec la délocalisation des emplois qu’elle permet, n’en est qu’à ses débuts en campagne, et qu’elle permettra à terme, de dynamiser l’activité sur les secteurs ruraux. Ainsi, les petits commerces pourront pour subsister, accéder à des emplois complémentaires par Internet, ce qui nous permettra de les garder sur place ».
Enfant du pays, né à Lassayles-Châteaux, Michel Angot a consacré sa vie professionnelle au service public. « La retraite venue, j’ai été successivement Conseiller général, Maire, puis Président de la Communauté de communes du pays de Mayenne, devenue Mayenne Communauté, il y a un an et demi. Ma candidature aux sénatoriales s’inscrit dans la droite ligne de cet engagement. Homme de conviction, je n’ai jamais adhéré à un parti politique mais je suis de sensibilité de gauche. Je soutiens le Président de la République dans son Mouvement en marche car il incarne une volonté politique forte de transformations, au-delà des clivages idéologiques et des querelles politiciennes ».
« Ma conviction est que l’intercommunalité peut être une chance et je continuerai de me battre pour conserver un service public de proximité et de qualité ».
« Comme vous, je pense que nous devons sortir notre pays du surendettement qui s’est considérablement accru ces dernieres années. Mais l’effort devra être plus équitablement réparti entre l’Etat et les collectivités locales ».
« Enfin, ma priorité est l’emploi. il faut que les entreprises puissent repartir de l’avant en renforçant les investissements ».
L’ensemble du département
« En conclusion, je veux être un sénateur responsable, utile à l’ensemble du département. Un sénateur proche de vous et dont l’ambition sera d’adapter la loi au terrain ». La volonté de Michel Angot est partagée par sa suppléante, Christine Dubois.