Le jumelage franco-sénégalais associe les collectivités
Du 16 au 25 septembre, Oumar Sow, maire de Diama au Sénégal, est accueilli par le comité de jumelage La Ferté / Savoigne avec plusieurs visites. Lundi, une réception à l’Hôtel de ville a permis aux élus d’exprimer leur soutien aux actions de l’association
« Pour avancer, il faut savoir se regrouper » : cette phrase de Jacques Dalmont, maire de La Ferté-Macé, résume bien l’état d’esprit qui prédomine dans la belle aventure que vivent depuis près de 30 ans les membres du comité de jumelage coopération La Ferté / Savoigne. « En fait, les premiers contacts avaient eu lieu voilà 40 ans, se souvient Michel Véron, l’actuel président. Avec plusieurs Fertois, dont Guy Féron ici présent, nous avions créé un comité pour aider les pays du Tiers Monde. Nous avions récolté des fonds à travers différentes manifestations et nous avons décidé de mener des actions de développement au Sénégal, précisément dans le Nord, au village de Savoigne où certains s’étaient rendus ».
Développement
Après l’officialisation du jumelage en 1988, les actions se sont multipliées : électrification de Savoigne, installation de puits, création de rizières, aides pour l’école et la formation des adultes, réfection du pôle de santé, dons réguliers de médicaments. Elles se sont élargies à 15 villages associés.
« Une année, cette région a été victime d’inondations et des cases ont été démolies. nous avons apporté un soutien financier. En 2000, nous avons même envoyé une ambulance, qui avait été restaurée par le Lions-club » complète le président.
En 2014, et comme récemment en France, le Sénégal a connu une réforme territoriale. Désormais, Savoigne et les 15 villages associés (5 000 habitants) font partie de la ville de Diama, qui compte 127 villages pour 117 000 habitants. A sa tête, Oumar Sow qui a donc été reçu lundi par le maire de La FertéMacé.
Impliquer les élus
« Cette visite va permettre de relancer ce partenariat entre nos deux villes et notre municipalité est prête à soutenir les initiatives en s’appuyant sur les habitants, a assuré Jacques Dalmont. Pour cela, nous aurons à passer une convention tripartite ».
Le maire de Diama s’est réjoui d’être présent en France avec son fils Alioune, qui a été député au Sénégal par le passé. Il a présenté rapidement sa région où les agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs sont nombreux. « Nous avons besoin d’aides, mais aussi de conseils » a-t-il confié, partageant le souhait du comité de jumelage d’associer les collectivités à ses actions. En milieu de semaine, trois autres élus de Diama étaient annoncés. Vendredi, une soirée-rencontre est également prévue salle des gîtes.