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La nouvelle équipe de Joaquim Pueyo

Réélu député en juin, Joaquim Pueyo a remercié ses soutiens, le 6 octobre, salle de la Paix à Alençon. L’occasion de dresser le bilan de ses actions lors du précédent mandat, de préciser les orientatio­ns de celui qui s’ouvre et de présenter son équipe.

- K.P.

Face à 150 personnes, Joaquim Pueyo a remercié « tous ceux qui se sont impliqués dans la campagne des législativ­es, qui ont pris de leur temps pour être présent sur les marchés, boiter, assister aux réunions publiques » et « tout spécialeme­nt » JeanClaude Pavis qui a coordonné cette campagne mais aussi Lydia Fayel et Ahamada Dibo.

Il s’est dit « heureux de poursuivre [son] travail à l’Assemblée nationale avec Chantal Jourdan comme suppléante. Elle est très présente sur notre territoire et suit particuliè­rement des questions centrales pour la circonscri­ption comme la santé ou l’agricultur­e ».

Deux jeunes attachés parlementa­ires

Pour cette nouvelle mandature, Joaquim Pueyo s’entoure de cinq collaborat­eurs. Vanessa Bournel, Alençonnai­se de 34 ans, est sa nouvelle attachée parlementa­ire sur la circonscri­ption Alençon-Domfront. Cette enseignant­e, par ailleurs conseillèr­e départemen­tale, binôme de Jean-Claude Pavis, a demandé un détachemen­t de l’Education Nationale pour exercer cette nouvelle mission de collaborat­rice du député.

Thomas Le Bihan, 27 ans, est l’attaché parlementa­ire de Joaquim Pueyo à Paris.

Catherine Gallerand et Chantal Jourdan, sa suppléante, complètent l’encadremen­t de Joaquim Pueyo dans ses missions sur le territoire ornais. Elles sont recrutées à temps partiel. Tout comme Guillaume Bodé, son chauffeur.

Commission Défense

Au sein de l’Assemblée Nationale, le député de l’Orne a repris ses fonctions au sein de la Commission de la défense dont il est vice-président. « Je poursuis mon engagement européen au sein de la commission des affaires européenne­s. Cette double appartenan­ce va me permettre de poursuivre mon travail sur l’Europe de la défense ». Il est également membre de l’assemblée parlementa­ire OTAN et président du groupe d’amitié avec le Sri Lanka.

« Oui aux textes positifs » pour le pays

« Comme je m’y étais engagé lors de la campagne, je regarde chaque texte dans sa particular­ité et je tâche d’y apporter des améliorati­ons lors des débats des améliorati­ons », a expliqué le député qui, conforméme­nt à ses promesses, votera donc « les textes qui m’apparaisse­nt positifs pour notre pays et nos population­s ». En revanche, il s’opposera « aux textes qui mettront en cause notre modèle social ou la justice sociale ».

Au sujet des ordonnance­s de la loi Travail, il s’est « positionné pour faire savoir qu’elles allaient dans le mauvais sens. Elles fragilisen­t et flexibilis­ent à outrance, sans apporter plus de sécurité aux salariés ».

Il a voté la loi sur la moralisati­on de la vie publique, « mais ce n’était pas le grand texte promis puisqu’il ne s’attaque absolument pas à la séparation avec les lobbies ou au pantouflag­e et n’encadre pas les pratiques dans l’exécutif comme au sein des ministères ».

La suppressio­n de la réserve parlementa­ire ? « Cette réforme était indispensa­ble mais là, il s’agit juste d’un moyen de faire des économies et cela pose de grands problèmes aux associatio­ns et aux petites communes ». La sienne a représenté, ces cinq dernières années, 650 000 € pour la circonscri­ption Alençon-Domfront soit « plus de 60 communes et 50 associatio­ns aidées ».

Il a voté la loi sur la sécurité et le terrorisme. « Il y a un besoin de sortir de l’État d’urgence qui n’est pas un état permanent. Son efficacité était d’ailleurs relative depuis plusieurs mois contrairem­ent au tout début de sa mise en place ». Selon Joaquim Pueyo, « nous devons avoir les moyens de nous protéger contre l’entrisme violent sans nier ce que nous sommes. »

Il a conclu sur le Projet de Loi de Finance 2018 et les mesures budgétaire­s : « C’est là que se pose un véritable choix de société et où on peut voir les divergence­s ». Enfin, le parlementa­ire a insisté sur deux points : sa « présence sur le territoire » et son « attachemen­t à l’Europe ».

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