967 L’calva contient d’z’hormones feuminines
C’est bin histouère de bavasseu un p’tit qua
- Tu seus bin, Victor qu’les feummes sont pas toujous faciles à comprende. Les bonhommes i creuillent que l’réve des feummes, c’est d’rencontreu l’amour de leu vie. Pas du tout, l’rêve des feummes, c’est d’mangeu sans grossi ! Si j’te cause des feummes, c’est pace qu’on vient d’deucouvri dans un laboratouére d’Biaulandas que l’calva contient d’z’hormones feuminines.
- Ah bon ! C’mment qu’i z’ont trouveu ça ?
- Ça vient tout jusse de sorti. I z’ont deucouveurt que quand qu’les bonhommes i beuvent un coup d’trop, i deugouésent autant qu’les feummes, i disent n’importe deucqu’c’est comme les feummes et i conduisent aussi mal que les feummes. Alors i n’ont pas yu biaucoup d’mal à feure leu rapport qui feut autoriteu à c’t’heure dans tous les milieux autoriseus.
- Eh bin, les siens qui travaillent dans ces laboratouéres-là, j’te dis qu’i n’n’ont dans les bouillaux d’la téte !
- Tu sais Victor, qu’il n’est pas toujours facile de comprendre les femmes. Les hommes croient qu’elles rêvent de connaître l’amour de leur vie, pas du tout ! Elles rêvent de pouvoir manger sans grossir. Si je te dis cela c’est parce que l’on vient de découvrir dans un laboratoire de Beaulandais, que le calvados Domfrontais contient des hormones féminines.
- Comment ont-ils trouvé cela ?
- Ils sont partis d’un constat tout simple : quand les hommes ont bu un peu trop de calva, ils parlent beaucoup, disent n’importe quoi et conduisent comme les femmes. Et leur rapport fait aujourd’hui autorité dans les milieux scientifiques.
- Eh bien, les scientifiques qui travaillent à Beaulandais, ils sont drôlement intelligents.