Le parking SNV sature
Une quinzaine de dossiers étaient à l’ordre du jour du conseil communautaire du 16 novembre. Les élus ont affirmé leur volonté d’apporter leur soutien à Saint-Fraimbault quant au devenir de son fleurissement.
A St-Fraimbault, la disparition progressive des contrats aidés décidée par le gouvernement risque de sonner le glas pour le fleurissement qui fait la notoriété de la commune. Le président Henri Bonnel a rappelé la réunion à laquelle il a participé le 23 octobre entre le maire Eric Leroux, les parlementaires Nathalie Goulet et Joaquim Pueyo, Olivier Petitjean, président des Offices de tourisme et Territoires de Normandie, Marie-Thérèse de Valambras, conseillère départementale.
« Classée 4 fleurs, la commune attire environ 30 000 visiteurs par an, a indiqué Henri Bonnel. Si aujourd’hui, le fleurissement revient à 30 000 € avec les contrats aidés, il en coûterait 120 000 € autrement. Deux solutions s’offrent à nous : laisser tomber Saint-Fraimbault ; ou faire un effort financier dans le cadre de notre compétence tourisme ». Faisant valoir que le secteur industriel était peu développé sur le Passais, le président a estimé vital de soutenir le tourisme. Le 9 novembre, lors d’une réunion de bureau, les élus de la Cdc sont allés dans le même sens. « Dans l’Orne, nous avons deux communes classées 4 fleurs, St-Fraimbault et Bagnoles, mais ce ne sont pas les mêmes moyens » a observé Henri Bonnel.
Un soutien de principe
Le maire Eric Leroux a rappelé que le fleurissement avait pu se développer grâce aux emplois aidés depuis 30 ans. « Les retombées ne reviennent pas directement à la commune car nous n’avons pas d’entrée payante. Mais, il faut que chacun prenne conscience que la disparition des contrats aidés signifie la mort de notre village rural. Nous sommes dans l’expectative de ce que l’Etat va décider et j’attends de nos parlementaires qu’ils puissent l’influencer car nous sommes dans un virage décisionnel pour notre commune ». « StFraimbault est le phare de l’Ouest du département, a observé Claude Lecherbonnier, maire de Passais-Villages. La disparition des contrats aidés, c’est Mozart qu’on assassine. C’est à nous tous d’apporter notre soutien pour que la Cdc s’engage ». « Le tourisme est une activité comme les autres et il est donc nécessaire de trouver des solutions pour pérenniser ce fleurissement »,a confirmé Jean-Claude Fourquet, maire de Rives-d’Andaine. « Si à la campagne, on ne joue pas la carte du tourisme, qu’estce qui va nous rester ? », a interrogé Bernard Moreau, maire de Juvigny-Val-d’Andaine. C’est donc unanimement que les élus ont accepté le soutien de principe de la Cdc. « On va chiffrer les choses », a conclu le président.
Par ailleurs
Compétences. Si l’exercice des compétences facultatives reste différencié sur les deux ex Cdc jusqu’à fin 2018, les élus ont voté à l’unanimité les statuts qui régiront l’action de la Cdc. Compétences obligatoires : aménagement de l’espace, développement économique, gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, aire d’accueil des gens du voyage, ordures ménagères. Compétences optionnelles : équipements sportifs et culturels, maisons de services au public, politique du logement et du cadre de vie, voirie. Ordures ménagères. Hormis 1 voix contre et 3 abstentions, l’assemblée a voté l’avenant au marché passé avec Véolia de 45 474 € pour 7 ans (4 ans ferme + 3 ans conditionnels). Il concerne la mise à disposition de son quai de transfert de St-Pierre-duRegard, la distance entre le siège de la Cdc et le centre de tri retenu à Donville-les-Bains (100 km) ayant été jugé trop importante. Par ailleurs, une convention sera passée avec la société LVL pour l’enlèvement des cartouches d’impression vides. « Pour chaque cartouche valorisable par réemploi collectée, un don sera fait à l’association caritative Enfance et Partage » a noté Chantal Dumaine. Déchetterie. Pour permettre l’extension de la déchetterie de Juvigny, la Cdc va acquérir à 6 500 € une parcelle de 2 000 m2. Entreprises. En vue d’obtenir des subventions, la Cdc inscrit trois projets au PETR (Pôle d’équilibre territorial et rural) du Bocage : viabilisation de 2,5 ha zone de La Chapelled’Andaine ; construction d’un atelier relais zone de Juvigny ; viabilisation de la zone de Ceaucé (la Cdc faisant l’acquisition des, 5 731 m2 à 1,52 €/m2).
D’autre part, l’atelier Châtelais (bâtiment + 5 000 m2 de terrain), zone de La Chapelle, sera cédé pour 235 000 € HT à M. Roisnel. Théâtre de Couterne. En vue des travaux de réhabilitation estimés à 356 004 € HT, deux subventions ont été notifiées : 142 402 € de la Région et 114 681 € de l’Etat. Suite à l’appel d’offres, le maîtred’oeuvre retenu est la société Archi Triad de Mortagne-auPerche pour 32 640 € HT. Rythmes scolaires. Si l’école Lancelot du Lac de Ceaucé est revenue aux 4 jours de classe, celles du RPI Passais – St-Fraimbault – St-Mars sont restées aux 4 jours et ½ par semaine, « suite au refus de l’Académie de la demande d’aménagement du temps scolaire demandée par le conseil d’école en juillet 2017, a indiqué Bernard Rébulard. Pour la rentrée de septembre 2018, une enquête est en cours auprès des familles. Un conseil d’école est prévu le 12 décembre ». Forfait scolaire. Pour 2017-2018, le forfait scolaire est arrêté à 418 € par élève. Il sera demandé aux communes extérieures à l’ex Cdc du Bocage de Passais, exerçant la compétence scolaire. Divers.
. Les locaux du Secours Populaire de Ceaucé ayant besoin de travaux, un appel est lancé pour lui trouver un local de substitution d’environ 200 m2.
. Suite à la demande de plusieurs familles, l’heure d’ouverture de la garderie de Ceaucé sera ramenée de 7 h 30 à 7 h 15.
. Face à la pénurie de médecins, Jean-Claude Fourquet a indiqué qu’un courrier serait envoyé à l’ARS (agence régionale de santé) afin que le territoire Andaine-Passais soit classé en « zone sous-dense médicale » afin de bénéficier d’aides à l’installation pour les médecins généralistes.
. Henri Bonnel a informé qu’il avait reçu un courrier de Daniel Miette, président du Pays fertois et du Bocage carrougien, lui signifiant que la commune de Magny-le-Désert dont il est maire, avait pris une délibération dans laquelle elle souhaite quitter sa Cdc pour rejoindre celle d’Andaine-Passais. « Je lui ai dit qu’avant de faire affaire avec lui, j’attendais une cession gratuite de la déchetterie de Couterne » a expliqué le président Bonnel. Ce courrier n’a pas suscité de débat, l’assemblée n’ayant visiblement pas envie d’y donner suite, du moins pour l’instant.