Résidence du Val vert : 430 000 € de travaux
Depuis le 1er janvier, les locaux et la gestion de la résidence du Val vert ont été repris par l’hôpital des Andaines. Près d’un an après cette évolution, le nouveau propriétaire ne manque pas de projets pour l’établissement, à commencer par des travaux.
Suite au décret de mai 2016, le foyer logement du Val vert est devenu aujourd’hui une résidence autonomie qui accueille les personnes âgées valides et autonomes, à partir de 60 ans. « C’est l’un des maillons de la filière gériatrique, qui se situe entre le domicile, et nos EHPAD*, explique François Ponchon, directeur de l’hôpital des Andaines. Depuis que nous avons repris sa gestion, nous avons constitué une équipe en proposant au personnel existant de le reprendre. Certains ont accepté, d’autres ont fait le choix de partir ».
Placé sous la responsabilité de Véronique Ponchon, ce nouveau service a son propre budget. « Hormis le forfait autonomie alloué par le Conseil départemental, nous ne fonctionnons pas avec de l’argent public, mais avec les loyers et les charges des résidents, qui peuvent prétendre aux APL, explique cette dernière. Si certains le craignaient, ce changement de gestionnaire n’a pas entraîné de hausse des loyers. Cela ne veut pas dire qu’ils n’augmenteront pas par la suite, mais comme partout ».
Une équipe
Actuellement, l’établissement compte 52 résidents, avec une moyenne d’âge de 84 ans. « Et dans les nouveaux arrivants, les âges se situent davantage vers 87, 88 ans », observe Véronique Ponchon, qui a cinq personnes sous sa responsabilité : Catherine Chesnel, maîtresse de maison et animatrice ; trois agents d’entretien et un veilleur de nuit. « En tant que résidence autonomie, qui n’est pas un établissement médicalisé, notre rôle est d’accompagner la personne, afin de la maintenir le plus longtemps possible chez elle, en lien avec les services d’aides à domicile, de soins infirmiers, le service HAD* ».
Pour promouvoir l’autonomie du résident, les responsables entendent mettre en place des activités, comme un atelier informatique « afin de leur permettre de communiquer avec leur famille, note Véronique Ponchon. En lien avec l’hôpital, nous pouvons aussi envisager des activités avec l’ergothérapeute, mais aussi la diététicienne pour tout ce qui est de la nutrition. S’agissant des repas, les résidents ont le choix entre manger dans leur logement ou dans notre salle de restauration. La semaine, les menus restent assurés par le restaurant municipal, et le week-end, par l’hôpital ».
Présente en journée, Catherine Chesnel est l’interlocutrice privilégiée des résidents pour répondre aux petits soucis du quotidien. Elle leur propose aussi des animations et des sorties. « Quand elle n’est plus là, c’est un veilleur de nuit qui prend le relais sur place, et à partir d’une certaine heure, la surveillance se fait de l’hôpital » indique Véronique Ponchon.
La sécurité fera d’ailleurs partie du programme de travaux élaboré pour les mois à venir. « Tout compris, on arrive à 430 000 € environ, estime le directeur François Ponchon. On attend une réponse de la CARSAT* pour savoir à quelle hauteur elle compte nous aider ». Ainsi, une porte à ouverture automatique sera installée à l’entrée, sécurisée par un digicode. Sont également prévus : la rénovation des menuiseries extérieures ; la reprise des chemins piétonniers ; la pose de volets électriques ; l’installation de douches à l’italienne ; le passage aux leds pour tous les éclairages. « Quand les cours de musique auront quitté la résidence pour leurs futurs locaux quartier Prévert, nous souhaitons aménager un grand espace pour accueillir les familles ».
Le Val vert se veut une résidence où il fait bon vivre. La preuve : le 29 novembre, l’un des résidents y soufflera ses 100 bougies.
Confort et sécurité
*EHPAD : Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. HAD : hospitalisation à domicile. CARSAT : Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail