Des représentants nationaux de FO en réunion chez SNV
Vendredi 17 novembre, le site chapellois de la société SNV* accueillait un conseil syndical national de FO-FGTA et son secrétaire général Dejam Terglav.
Filiale du groupe LDC, et dirigée par Laurent Girard depuis 8 mois, la société SNV compte 1 200 salariés (avec les intérimaires) sur ses deux sites à La Chapelle-d’Andaine (Les Fourmis et Pont-Morin). Elle est également implantée à Laval, Château-Gontier et Chailland (53), Plumetot (14), Droué et Savignysur-Braye (41). « La présence des responsables de FO-FGTA fait suite au succès du syndicat dans l’entreprise aux élections professionnelles de mars dernier, explique Didier Dorsy, délégué syndical central FO (ex CFTC). Alors que Force ouvrière atteignait 6 % par le passé, nous sommes devenus majoritaires à 36 %, non seulement à La Chapelle, mais aussi sur l’ensemble de SNV, en passant devant la CGT, la CFDT et la CFTC ».
Proximité
Vendredi, une quinzaine de délégués FO du groupe LDC étaient donc réunis pour ce conseil syndical. « En tant que syndicat de proximité, notre souhait est d’aller sur le terrain, explique Didier Pieux, secrétaire FO-FGTA, responsable du personnel. Cette matinée permet de passer en revue les sujets d’actualité, de partager nos expériences, mais aussi de rencontrer la direction pour discuter. Le fait de prendre ainsi le pouls est vital pour savoir de quoi l’on parle, et pouvoir ensuite porter les revendications au niveau national ».
Salaires, conditions de travail, ordonnances réformant le Code du travail : autant de thèmes qui ont été abordés, avec en prime une visite de l’entreprise. « Malgré les efforts des dirigeants, les conditions de travail restent difficiles dans ce type d’activité comme la volaille » estime Didier Pieux. Aujourd’hui, le groupe LDC compte18 500 collaborateurs dont 16 200 en France, avec 75 sites de production dans l’Hexagone et en Pologne. Pour 20162017, le chiffre d’affaires était de 3,6 milliards d’euros dont 17 % à l’international. « LDC se porte plutôt bien. Ce qui est regrettable, c’est que, pour les plats cuisinés, 40 % des volailles sont importées. Il y a encore un marché à conquérir », conclut Didier Pieux.
*SNV : Société normande de volaille
FO-FGTA : Force Ouvrière - Fédération générale des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, des tabacs et des activités annexes