« Arts’valoir » passera la 3e
Une trentaine de personnes se sont retrouvées mardi 14 novembre à Saint-Pierre-des-Nids pour faire le point sur les deux éditions (2016 et 2017) des « Arts’Valoir ».
Dievart (plasticien) a résumé la journée : « allons encore plus loin, soyons plus fou ! Sortons des sentiers battus ».
Pour certains, c’était leur première exposition, qu’ils sont prêts à renouveler. « J’appréhendais un peu, confie Marie (dessinatrice) mais plus les heures avançaient et plus les visites s’enchaînaient. À l’issue des deux jours, plus de 100 personnes étaient venues me voir, j’étais agréablement surprise ».
Évelyne Poincheval, artiste lyrique qui recevait à domicile, a apprécié « Quand je voyais les enfants de 6 à 7 ans captivés et attentionnés par ce qu’ils entendaient, j’ai eu la confirmation que la musique était un langage compris par tout le monde, quel que soit l’âge, la culture, la nationalité, mais mon plus grand plaisir a été de regarder ces femmes de plus de 90 ans qui posaient pour la première fois un casque audio sur leurs oreilles. Les yeux fermés, un large sourire sur les lèvres, elles faisaient une expérience qu’elles n’oublieront jamais. »
Le seul regret exprimé est que, ayant lieu en période de congés scolaires, il n’y ait pas eu de classes entières qui auraient pu faire des découvertes.
1425 visites
Parmi les remarques, un fléchage à améliorer et choisir une date un peu plus tôt dans la saison afin de moins subir les caprices du temps.
Marc Lelièvre, un des principaux organisateurs, a présenté quelques chiffres : « avec 18 exposants, on a comptabilisé 1 425 visites, soit une petite centaine de personnes par site ».
L’édition 2016 qui s’était tenue sur le Sud du territoire avait accueilli 13 artistes et s’était tenue sur une seule journée. 785 amateurs avaient fait le déplacement.
Le projet était sur 2 ans afin de faire découvrir le Sud et le Nord du secteur. Le contrat est rempli, maintenant on continue ou on arrête ?
À l’unanimité, la reconduction a été demandée.
Pour Marc, « cette organisation a besoin de structures solides, elle a aussi un coût, même si les bénévoles sont nombreux et que des élus et des particuliers mettent gracieusement à disposition des lieux pour exposer. Elle a aussi besoin de référents, il faudrait se constituer en association ». Le mot est lancé, le projet aussi, après un rapide tour de table il apparaît nettement que de nombreuses personnes sont prêtes à s’engager. Une première réunion et fixée : le mercredi 6 décembre au Ham.
L’élue Christelle Aurégan conclut : « la culture est une bonne thérapie, elle permet de s’évader du quotidien, de voyager, de faire des rencontres, de découvrir les autres et aussi de se découvrir soi-même à travers des émotions que l’on ne soupçonnait pas. En milieu rural, elle est indispensable, c’est un lien entre les populations, un échange intergénérationnel, une sauvegarde de notre patrimoine. »