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QUINZAINE COMMERCIAL­E

Domfront : notre supplément

- Nathalie Guérin

L’opération commercial­e de l’UCAID va commencer vendredi 24 novembre pour se terminer dimanche 10 décembre (voir ci-contre). Cette période de l’année est importante pour les commerçant­s car ils n’ont tout simplement pas droit à l’erreur.

Bérengère Roger a ouvert son magasin Aux P’tits fistons récemment. Elle s’apprête à vivre sa première opération commercial­e. « Les fêtes de fin d’année sont importante­s pour les commerces. Cette manifestat­ion est l’occasion d’attirer les clients dans nos magasins et la fin des travaux peut donner l’envie aux gens de revenir consommer à Domfront ».

Un peu plus loin dans la rue Maréchal-Foch, Patrick Orrière, bijoutier à Domfront depuis 23 ans, attend avec impatience les fêtes pour booster son chiffre d’affaires. « La quinzaine commercial­e est la bienvenue après une année de chantier difficile pour nous. Elle permet de motiver les gens à venir consommer à Domfront. C’est en cette période de l’année que nous réalisons une partie de notre chiffre d’affaires ».

Un moment attendu

Même état d’esprit au magasin L’Art des mets, dans la Grande rue. Laurence Douettée est prête à affronter le grand rush des fêtes de fin d’année. Pour elle aussi, cette période est un moment fort. « Je réalise 25 % de mon chiffre d’affaires annuel à cette période, précise-t-elle. Mon activité va prendre son essor avec la quinzaine commercial­e qui est richement dotée ce qui permet d’attirer des clients qui ont fait le choix de dynamiser le centre-ville en privilégia­nt le commerce local ».

Une manne inattendue

De son côté, Michel Evandre, du magasin Le Trafteur, réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires non pas en décembre, mais en octobre. « Tout est fonction de la météorolog­ie, précise-t-il. Pendant les fêtes, nos clients vont acheter des chaussures fourrées si le froid est présent, sinon de la maroquiner­ie. Autrement, nous avons la chance de pouvoir compter sur les salariés de l’usine Lactalis qui sont obligés d’utiliser leurs chèquescad­eau dans nos commerces. C’est une manne non négligeabl­e pour nous. En revanche, le reste de l’année, ils ne consomment pas chez nous. Sinon, j’espère que les personnes qui avaient fui le centre-ville vont retrouver leurs habitudes d’achat pendant l’opération commercial­e ainsi que le reste de l’année, surtout que le policier municipal fera son travail pour empêcher les voitures-ventouses de certains commerçant­s ».

« Attirer les clients dans nos magasins »

Rue Clemenceau, Karine Picault, de l’Institut, a déjà sorti son beau sapin en rondin. Elle est prête pour que la magie de Noël opère. « Outre le côté festif, les décors, l’ambiance, nous devons avoir des produits à leur proposer, à tous les prix et surtout ne pas nous tromper dans le choix puisqu’ils sont spécialeme­nt conçus pour ce moment au risque qu’ils nous restent sur les bras. Cette période est cruciale. C’est mon plus gros mois de l’année. Il ne faut pas se rater, sinon c’est un chiffre d’affaires en berne ».

« Il ne faut pas se rater »

 ??  ?? Les commerçant­s réalisent une bonne partie de leur chiffre d’affaires au moment des fêtes de fin d’année (photo d’illustrati­on).
Les commerçant­s réalisent une bonne partie de leur chiffre d’affaires au moment des fêtes de fin d’année (photo d’illustrati­on).

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