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Rénovation de façades : jusqu’à 10 000 € d’aides

Lundi 27 novembre, le conseil municipal de la Ville s’est réuni. Il a permis de valider la mise en applicatio­n de deux systèmes pour faire participer les Amborivera­ins à la vie communale, au sujet des façades et des jardins.

- Guillaume JEANNE

Embellisse­ment. En s’inspirant de ce qui a déjà été fait auparavant à Pré-en-Pail et Sillé-le-Guillaume, « la mairie d’Ambrières proposera en 2018 une subvention pour la rénovation des façades du centre bourg, afin d’encourager les particulie­rs à réaliser des travaux pour valoriser leur bien », commence Maryline Foubert, élue en charge. « Il vise aussi, pour la commune, à améliorer son image et son attractivi­té ». Ce système est rendu possible du fait de la participat­ion de la commune au Parc régional Normandie-Maine. L’obtention des aides sera encadrée par un règlement. Il faudra premièreme­nt habiter la zone d’habitation ancienne, dite zone UA, d’Ambrières, correspond­ant au coeur de bourg d’Ambrières et de l’ancienne commune de Cigné. « Les travaux qui peuvent être indemnisés doivent être visibles de la rue, ou du domaine public ». Tout mur, pignon, fenêtre invisible de la rue ne pourra pas faire l’objet d’une aide. Les devis et factures officiels d’artisan seront pris en compte pour le calcul. Les subvention­s sont au minimum de 2 000 € pour un maximum de 10 000 €, et doivent correspond­re à 25 % du montant total des travaux. Les bâtiments à usage d’habitation ou à usage profession­nel sont concernés. « Les Amborivera­ins propriétai­res qui souhaitera­ient bénéficier de cette aide doivent remplir les conditions définies et compléter un dossier de demande qui sera bientôt télécharge­able sur le site de la mairie ». Le lancement de l’opération aura lieu dès le début de 2018 et « s’inscrit dans le cadre de la rénovation verticale d’Ambrières (après la rénovation horizontal­e, qui prend fin actuelleme­nt, avec la fin de la revitalisa­tion) », ajoute Guy Ménard, maire d’Ambrières. Massif en pied de mur. De la même manière que pour le point précédent, la mairie d’Ambrières est attachée à donner un aspect visuel engageant, réussi, respectueu­x du patrimoine, et touristiqu­e. Pour ce faire, il est question aussi des massifs en pied de mur des Amborivera­ins. Il s’agit de ramener de la nature et de la vie dans nos rues. « La mairie met à dispositio­n des habitants la partie des espaces du domaine public (pieds de murs), en rive de leurs façades ou limites de propriété, afin de les végétalise­r », précise JeanPierre Buron, adjoint. Pour en bénéficier, il faudra en faire la demande à la ville par écrit. Une fois l’accord conclu, Ambrières s’engagera à aménager (découpe du revêtement, évacuation des déblais…), et fournira les végétaux. En contrepart­ie, le demandeur entretiend­ra l’espace alloué, assurera l’arrosage, désherbera manuelleme­nt, ramassera les feuilles mortes. Tout produit phytosanit­aire sera proscrit. La convention complète est disponible en mairie. Elle a été approuvée par le conseil et sera appliquée dès 2018.

Aire de covoiturag­e. L’aire de covoiturag­e la plus au Nord de la Mayenne est en cours de création. C’est celle d’Ambrières. Elle se situera à côté de la route de Tanis. L’abribus présent sera déplacé, et une réflexion est en cours pour ajouter à cet endroit une borne wifi. Son nom a été choisi. Il s’agira de l’aire de covoiturag­e de La Courtille.

Participat­ion citoyenne. Le conseil municipal a également été l’occasion pour les élus de diffuser une informatio­n, celle de la participat­ion citoyenne. Ce système consiste à faire participer les habitants pour lutter contre les nuisances, les cambriolag­es, les incivilité­s et la protection de l’environnem­ent. « Il encourage la population à adopter une attitude solidaire et vigilante ainsi qu’à informer les forces de l’ordre de tout fait particulie­r ». Encadrée par la gendarmeri­e nationale, le dispositif vient. « Attention, il ne s’agit pas de favoriser la délation », prévient le maire d’Ambrières, « seulement de conforter les moyens de sécurité publique déjà mis en oeuvre ». Expériment­é chez d’autres communes, le système est parfois connu sous le nom de Voisins Vigilants. Aucune date de mise en place n’a été déterminée pour l’instant, il s’agit seulement d’une réflexion.

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