Ivre-mort, il menace et frappe la victime
Un habitant de la HauteChapelle a écope de 8 mois de prison avec sursis, mardi, devant le tribunal d’Argentan pour avoir blessé un homme avec un verre brisé.
Domfront en Poiraie, le 16 mai 2017, une femme se présente affolée au portail de la gendarmerie pour aviser les militaires qu’il y a des violences en cours à son domicile. Les gendarmes se présentent sur les lieux où ils constatent un homme, présentant une blessure à la main. Celui-ci leur dit qu’il a été victime de violences et de menaces de mort par un habitant de La Haute-Chapelle de 45 ans.
Une bouteille de muscat
Il leur relate qu’il était invité avec d’autres personnes chez la requérante, que le mis en cause s’est présenté après les autres, qu’il est arrivé ivre-mort avec une bouteille de muscat à la main et qu’il l’a d’entrée agressé verbalement avant de le menacer une trentaine de fois de l’égorger en joignant le geste à la parole. La situation dégénérant, tout le monde a quitté alors les lieux. Il explique que le mis en cause l’a alors saisi à la gorge pour lui exploser un verre au visage, et c’est en voulant se protéger de la main qu’il s’est blessé. Tous deux se battaient alors, puis le prévenu quittait les lieux.
Il faisait peur
Les différents témoins, entendus, confirmaient les dires de la victime pour ce qui concernait ce en quoi ils avaient assisté. La requérante dira même que le mis en cause lui faisait peur et qu’il avait fâcheuse tendance à s’alcooliser devenant alors agressif.
Entendu à deux reprises, il répéte que c’est son antagoniste qui a commencé les hostilités en le repoussant, par contre il ne se souvient pas d’avoir proféré des menaces ou avoir eu un verre en main. A la barre, c’est la même version. Questionné, il dit ne pas se souvenir de ce qu’il avait bu.
Yves Courroux procureur se dit étonné par la mémoire sélective de l’intéressé qui ne se souvient que des éléments favorables. Il fait état de faits détestables avant de requérir une peine de 10 mois d’emprisonnement dont 4 mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve de 6 mois.
Obligations de soins et de travail
Le mis en cause est condamné à huit mois d’emprisonnement assortis d’un sursis avec une mise à l’épreuve de 24 mois avec des obligations de soins et de travail.