Une nouvelle station d’épuration en juin 2018
Depuis avril, un gros chantier est en cours au lieu-dit la Hardelière à La Chapelle-d’Andaine. La commune de Rives-d’Andaine y construit une nouvelle station de traitement des eaux usées.
Le mardi, tous les 15 jours, une réunion de chantier est programmée sous la houlette de Bernard Delahaye et Claude Hubert, respectivement mairesadjoints aux travaux et à l’assainissement à Rives-d’Andaine, maître d’ouvrage. La semaine dernière, ils avaient à leurs côtés plusieurs conseillers communaux : Marie-Claude Leudière, Patrick Barré, Christian Ledan.
« La décision de construire une nouvelle station à La Chapelle-d’Andaine a été prise en 2014, indique Bernard Delahaye. Celle qui existe actuellement route de la Gare était devenue vétuste avec un rendement qui n’était pas satisfaisant. Elle avait été créée voilà une quarantaine d’années par la société Claudel pour sa laiterie, qui la partageait avec la commune. Et quand l’entreprise devenue Besnier a décidé d’avoir sa propre station, la collectivité a conservé l’ancienne ». A noter qu’aujourd’hui, les sites Fléchard ou SNV ont leurs propres installations de traitement des eaux usées.
Durant ces trois dernières années, ce projet a connu plusieurs étapes : achat d’une parcelle de 3300 m2 à la Hardelière, route de Geneslay ; montage financier (1,4 M € HT : 60 % par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et 40 % par la commune de Rives-d’Andaine) ; attribution de la maîtrise d’oeuvre au bureau d’études Sibeo, basé à Bayeux ; choix des entreprises (SAS Jousse de Parignaye-sur-Braye pour l’équipement ; Ledauphin Normandie de Juvigny-sous-Andaine pour le génie civil ; SOCOTEC pour les contrôles ; et différents sous-traitants). « Ce chantier fait l’objet d’un budget annexe, c’està-dire qu’il n’est pas financé sur les fonds de la commune, mais par les usagers à travers
la redevance des abonnés » tiennent à préciser les élus.
Les premiers coups de pelleteuse ont eu lieu en avril dernier et les travaux sont suivis par Noémie Sabourin, ingénieur,
chez Sibeo. « La capacité de la station est de 1600 équivalents habitants, explique cette
dernière. C’est une filière de traitement des effluents à boue activée qui comprend un bassin d’aération et un clarificateur, avec un rejet dans le ruisseau de Louvrières. Il y a aussi un silo pour les boues, qui font ensuite l’objet d’un plan d’épandage sous le contrôle de la Chambre d’agriculture ».
Alors que la fin du chantier est prévue pour juin 2018, le planning semble être respecté. « Nous sommes actuellement dans la phase de génie civil avec le gros oeuvre, mais il y a déjà aussi quelques équipements en place » indique Noémie Sabourin. Le local d’exploitation est en cours de construction. « Une fois la station mise en service, la gestion et l’entretien seront assurés par la commune » précise Bernard Delahaye en conclusion.
14 mois de travaux