Une trêve de Noël en forme d’héritage
« Vous trouverez un nouveauné emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Voilà les paroles, extraites de l’Évangile, que des centaines de millions de chrétiens vont entendre le soir de Noël. Ils les entendront dans tous les continents, dans des conditions très diversifiées de sérénité, de festivité, ou de pauvreté et de guerres. C’est vers cet enfant nouveau-né que nos regards vont se porter dans les crèches que nous aurons installées dans nos églises, nos chapelles, nos maisons, nos écoles catholiques.
À cette époque, pas d’internet, pas de réseaux sociaux, pas de JT, et pourtant une nouvelle dont on parle encore 2 000 ans après.
Voilà comment Dieu a choisi de se révéler, voilà le chemin qu’il a voulu prendre. Ce chemin c’est celui de l’humilité, de la pauvreté, de la famille. Pas étonnant dès lors que Noël correspond toujours à ce temps de partage, ce temps en famille, ce temps de solidarités multiples avec les plus fragiles.
Telle est bien la beauté et la magie de Noël qui permet à tous de se réjouir : nous chrétiens qui fêtons la naissance du sauveur, mais quiconque qui accepte de regarder cet enfant dans sa fragilité, son innocence, et les promesses de vie qu’il apporte.
Dans notre société souvent très divisée, l’expression «trêve de Noël» peut retrouver tout son sens. Elle demeure un précieux héritage. Accueillons-la avec reconnaissance et enthousiasme, mettons-la en pratique.
Bon Noël à tous».