Que devient l’association pour l’insertion professionnelle ?
L’APIJOMM est une association pour l’insertion professionnelle. Elle vit au ralenti à cause, en partie, de la réduction des contrats aidés.
Créée en novembre 2016, l’APIJOMM (Association pour l’insertion professionnelle des jeunes dans l’Ouest ornais, le Sud-Manche et le NordMayenne) n’a pas connu le développement que ses fondateurs, Pierre-Paul Fourcade, propriétaire du manoir de La Chaslerie à La Haute-Chapelle et Hugues Hourdin, conseiller d’Etat, auraient souhaité.
Des services simples
A l’origine, les deux amis ont eu l’idée de constituer une petite équipe qui rendrait des services simples en matière de boisement et de petite maçonnerie, aux adhérents de l’association, entre 5 et 10 particuliers, possédant des résidences secondaires dans un rayon de 30 km autour de Domfront. « Il y avait le souci très vif de la formation professionnelle des jeunes afin de les aider à trouver un job pérenne dans les métiers du bâtiment, de l’entretien de jardins ou de la sylviculture ou auprès d’adhérents pouvant les recruter et plus généralement, leur bonne insertion dans le marché du travail », souligne Pierre-Paul Fourcade.
Un projet achoppé
Le dispositif était en place, mais a connu quelques difficultés : « Le projet a achoppé avec des contrats aidés qui n’ont pas été satisfaisants et la réduction des contrats aidés décidée par le Gouvernement », explique Pierre-Paul Fourcade, président de l’association.
Prêt à repartir
Aujourd’hui, l’association vit au ralenti. Seul le salarié permanent, Benjamin Fernandez rend des services aux quatre adhérents de l’association. « Nous maintenons le dispositif en fonctionnement et sommes prêts à lui donner l’essor espéré le jour où le Gouvernement voudra bien, d’une manière ou d’une autre, desserrer les freins actuels aux contrats aidés ou équivalent », précise Pierre-Paul Fourcade.