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Un sapin de la prévention pour parler sida et VIH

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A l’occasion de la journée mondiale du sida, le lycée fertois a mis en place plusieurs actions auprès des élèves de 1re.

Dans le cadre du programme développé dans l’établissem­ent sur le thème de la sexualité, un plan de prévention contre le VIH (virus de l’immunodéfi­cience humaine) et les MST (maladies sexuelleme­nt transmissi­bles) est élaboré au sein du lycée des Andaines à destinatio­n des élèves de 1re. Autour du 1er décembre, journée mondiale du sida (syndrome d’immunodéfi­cience acquise), l’infirmière Ophélie Pottier a proposé trois temps forts.

« Fin novembre, en partenaria­t avec le cinéma, 90 élèves sont allés voir salle Gérard-Philipe, le film 120 battements par minute » indique l’infirmière. L’histoire se déroule au début des années 90 : alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d’Act Up-Paris multiplien­t les actions pour lutter contre l’indifféren­ce générale. « Cette projection était une première sensibilis­ation qui a permis aux élèves d’entendre les mots-clefs comme sida, VIH, préservati­f ».

« En parler pour savoir comment agir »

Dans un second temps, avec Arnaud Guérin, assistant d’éducation, Ophélie Pottier est intervenue dans les classes. « Nous sommes formés à ce genre d’interventi­on, qui se fait sous forme ludique, avec des questions vrai, faux. Il s’agit de faire la différence entre le VIH et le sida, informer sur les modes de contaminat­ion, de prévention, faire le point sur la recherche et les traitement­s ».

Pas de discours moralisate­ur, mais plutôt le souci d’informer avec pour objectif des compétence­s psycho-sociales.

« Le jeune doit avoir conscience des moyens de prévention existants. A lui ensuite, de faire son choix en toute connaissan­ce de cause. Il faut savoir qu’aujourd’hui, en France, 50 % des malades ont découvert leur séropositi­vité quand ils sont passés au stade du sida ».

La semaine dernière, c’est un « sapin de la prévention » qui était installé à la Maison des lycéens, en partenaria­t avec la MGEN. « Sur les temps de récré, j’assure une permanence pour accueillir les élèves qui viennent poser des questions, décorer le sapin avec des préservati­fs, des rubans rouge de la solidarité, mais aussi mettre des messages de prévention » explique l’infirmière.

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L’infirmière avec quelques élèves déposant des messages jeudi dernier.

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