Maine Plastique recrute
La reprise économique se confirme. Le Bocage mayennais en bénéficie également. Illustration au Groupe Maine avec un entretien auprès de François Groussard, président-directeur-général.
Comment se porte le Groupe Maine ?
Il se porte très bien, après un passage difficile. Il bénéficie du retour d’activité qui touche tous les secteurs aujourd’hui.
Quel est le rôle de l’entreprise ?
Notre rôle est de créer des clôtures, des portes, des volets, nous faisons également de la pose. Cette polyvalence est d’ailleurs l’une de nos caractéristiques. Nous travaillons des matériaux tels que le plastique, mais également l’aluminium. C’est la raison pour laquelle le groupe a récemment changé de nom, pour s’appeler Groupe Maine, au lieu de Maine Plastique. Nous voulons affirmer notre compétence diversifiée.
Combien avez-vous de salariés ?
Aujourd’hui, nous approchons 250 salariés, dont 150 à Ambrières-les-Vallées, qui est notre siège social. Les autres sites sont au Mans et à Perrignier, près de Thonon-lesBains. Ce retour de l’activité, couplé au départ à la retraite d’une partie du personnel, fait que nous avons un besoin important de main-d’oeuvre. C’est une préoccupation.
Il faut embaucher !
Bien sûr. Nous recherchons des personnes qui ont avant tout un savoir être en entreprise, c’est-à-dire qui arrivent à l’heure, par exemple. Après, une formation ou une expérience en mécanique peut aider. Nous proposons un nouveau contrat le week-end, de deux fois 12 h d’affilée, payée 36 heures. C’est ce que nous faisions avant 2001, avant l’arrivée des 35 heures. C’est de nouveau possible aujourd’hui avec l’évolution du code du travail. Nous aimerions intéresser les personnes du secteur Sud-Ouest de l’Orne, Passais, et Ceaucé, notamment.
Pourquoi cette région ? La forte croissance des entreprises Mayennaises, comme Rapido, siphonne les profils qui pourraient être embauchés chez nous. Du coup, nous pensons que plus de bons profils peuvent être trouvés dans le Sud de Domfront.
Recrutez vous aussi des cadres ?
Oui. Ainsi que des infographistes 3D. Les personnes intéressées peuvent nous écrire dès maintenant. Y a-t-il des possibilités d’évolution au sein de l’entreprise ?
Bien sûr. Il y a de nombreux salariés qui ont commencé au premier échelon et qui sont devenus responsables d’îlot, puis responsable d’atelier. Moi-même, pour ma part, j’ai commencé ainsi, le 8 décembre 1975. J’avais été embauché pour un mois, et je suis resté !
Comment voyez-vous l’avenir ?
Les constructions neuves tirent le marché. Nous allons donc continuer de bénéficier de tous les effets positifs de la reprise. Je m’en réjouis. La reprise s’accompagne malheureusement d’augmentation du coût des matières premières, depuis le début de l’année. Cette situation viendra, il est vrai, quelque peu éroder notre résultat financier 2017.